Démocratie des crédules, Gérald Bronner, croyances, culture, société, paradoxe d'Olson, Charles Fort, comprendre le monde
Professeur de socio à l'université Paris-Diderot et membre de l'institut universitaire de France. Autres ouvrages majeurs : l'empire des croyances (PUF 2003) ; la pensée extrême. L'essence de toute vie sociale est la confiance. Confiance basée sur la prévisibilité de l'ordre social.
Plus l'on sait de choses, moins la part de ce que JE sais est importante. Société de croyances par délégation et donc de confiance. Les mythes du complot rendent service à notre soif de comprendre le monde grâce à un effet de dévoilement.
[...] P114 : Le paradoxe de la transparence. La masse d'information circulant aujourd'hui et la facilité de diffusion rend une information quelle qu'elle soit, plus susceptible aujourd'hui que jamais de devenir publique. On a donc l'impression d'entendre plus parler des tentatives de mensonge alors même que la transparence pourrait nous faire penser qu'il y en a moins. Celui qui cède au paradoxe de la transparence est victime du biais de proportionnalité. P135 : Le dilemme du prisonnier et Y sont accusés d'un crime) : les acteurs qui ne peuvent se coordonner les autres, tout en agissant dans leur intérêt individuel, aboutissent à une forme d'irrationalité collective. [...]
[...] Un récit permet de rendre plus crédible une conclusion improbable seule. P230 : effet de cascade : - Cascade d'information : je suis celui qui sait Cascade de réputation : je suis le plus grand nombre pour éviter le coût social ‘aller à rebours. P231 : le biais d'encrage : les individus en état d'incertitude cognitive, cherchent un ancrage dans l'environnement, aussi absurde soit-il. P233 : effet de polarisation : un groupe adoptant des positions plus radicales que la moyenne des positions individuelles. [...]
[...] P4 : l'essence de toute vie sociale est la confiance. Confiance basée sur la prévisibilité de l'ordre social P7 : plus l'on sait de choses, moins la part de ce que JE sais est importante. société de croyances par délégation et donc de confiance P13 : les mythes du complot rendent service à notre soif de comprendre le monde grâce à un effet de dévoilement P20 : Double démocratisation - Libéralisation du marché de l'info Révolution de l'offre des produits sur le marché cognitif « Conduits à rendre publics des modes de raisonnement fautifs qui auparavant, demeurait privés. [...]
[...] On crie souvent au loup, ou l'on écouté trop facilement ceux qui le font, épuisant notre capacité à réagir en cas de réel danger. P298 : limite à la rationalité humaine : - Limité dimensionnellement. Culturellement : interprète tout en fonction des représentations préalable Lesté cognitivement capacité à traiter l'info n'est pas infinie et certains problèmes sont trop complexes et excède les potentialités de notre bon sens. Critique P266 : l'auteur définit le populisme comme « toute expression politique donnée aux pentes les moins honorables et les mieux partagées de l'esprit humain ». [...]
[...] Vers la fin du livre, il fustige aussi le « précautionnisme » avec des arguments qui me semble légers, sous prétexte que le « précautionnisme » flatte les intuitions trompeuses et est l'illustration de la plus grande valeur donnée au risque dans l'esprit humain. L'auteur prétend notamment que sur un nombre de sujets (Ligne THT, nucléaire, le grand nombre d'expériences prouvant la non dangerosité. Il insinue par-là ROMAIN HOUSER DUT CS RENNES 2017-2018 Fiche de lecture : La démocratie des crédules 3 que plus on prouve la même chose (même avec le protocole expérimentale), plus la connaissance est solide. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture