Fiche de lecture de Race et histoire de Claude Lévi Strauss de manière linéaire.
[...] Le pouvoir cumulatif vient de la conduite et non de la nature des sociétés. Il définit alors une société cumulative comme un super organisme social que constituent les groupes de sociétés et stationnaire comme une société solitaire. Les contributions culturelles peuvent se diviser en deux groupes : les contributions acquises isolément avec un caractère limité, et les caractères de système. Si une société prend le caractère de système d'une autre, elle risque de devenir cette deuxième. Il y a deux solutions à l'empreint : désorganisation du pattern d'un des groupes ou une synthèse qui fait émerger un troisième pattern irréductible aux deux autres. [...]
[...] Une coexistence, dans le temps ou dans l'espace, de plusieurs techniques à la même époque est possible par des techniques de copiage d'un outil observé en fer, en pierre. Le progrès se fait par sauts, pas toujours dans la même direction, irrégulièrement. Par analogie du joueur, il faut de la chance pour cumuler une combinaison favorable au progrès. Sixième chapitre : Histoire stationnaire et histoire cumulative Deux stades se définissent par rapport à une société d l'observateur. Si la culture observée évolue dans le même sens que celle de l'observateur, il pourra la qualifier de cumulative. Inversement, si elle évolue dans un sens opposé, elle sera dite stationnaire. [...]
[...] Elles se sont toutes adaptées au milieu. Neuvième chapitre : la collaboration des cultures Une culture n'avance pas seule ; elles doivent être plusieurs pour avoir toutes les chances de leur côté d'innover. Une coalition, volontairement ou non associé à une bonne combinaison de circonstances, provoque une variance dans le temps. Une variance dans l'espace se matérialisait bien, au moment de la découverte, la différence entre le nouveau et l'ancien monde. La civilisation américaine était plus avancée que le nouveau monde mais son effondrement est dû à son organisation peu souple et diversifié. [...]
[...] Parmi les intervenants, Lévi-Strauss y fut convié. Un essai dépassant de loin le thème de départ en ressorti et fut publié plus tard sous le titre vaste de Race et histoire. Chapitre premier : Race et culture L'auteur commence par attaquer la théorie raciste de Gobineau et sans mal, lui retire toute crédibilité. Le problème des inégalités des races humaines est résolu sans peine par la génétique mais la diversité des cultures humaines est tout aussi flagrante. L'originalité des cultures n'émerge pas des aptitudes différentes en fonction de la couleur de peau, mais des circonstances géographiques, historiques et sociologiques. [...]
[...] Chaque continent a contribué au progrès de l'humanité apportant son domaine de fertilité. Ce qui diffère c'est l'utilisation ou non, d'un progrès. Tous les hommes sans exception, possède un langage, des techniques ( ) ce dosage n'est jamais exactement le même pour chaque culture. Septième chapitre : Place de la civilisation occidentale La société occidentale est copiée par tous mais par obligation et non par choix. Ces valeurs principales sont au nombre de deux : augmenter la quantité d'énergie disponible par tête d'habitant et protéger et prolonger la vie humaine. [...]
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