Cet ouvrage est un essai scientifique de sociologie politique. Il se présente comme le résultat d'une pratique de recherche : celle de l'analyse sociologique des organisations.
Mais il faut bien comprendre que le mode de raisonnement, ici, ne vise pas tant les organisations comme objet social spécifique, que l'action organisée des hommes. Le but est donc avant tout de présenter un nouveau mode de raisonnement quant aux problèmes de l'action collective (donc organisée) des hommes, ses conditions et ses contraintes (...)
[...] L'OUVRAGE Cet ouvrage est un essai scientifique de sociologie politique. Il se présente comme le résultat d'une pratique de recherche : celle de l'analyse sociologique des organisations. Mais il faut bien comprendre que le mode de raisonnement, ici, ne vise pas tant les organisations comme obje social spécifique, que l'action organisée des hommes. Le but est donc avant tout de présenter un nouveau mode d raisonnement quant aux problèmes de l'action collective (donc organisée) des hommes, ses conditions et se contraintes. [...]
[...] Directeur de recherche au CNRS, ancien professeur à l'université de Harvard et à celle de Nanterre, et président du Centre de sociologie des organisations. Il a dirigé de nombreuses enquêtes dans des administrations, entreprises et organisations diverses. Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques depuis 1999. C'est après des études commerciales puis de droit que M. Crozier, dans le cadre d'une étude sur les syndicats américains (à l'occasion de laquelle il sillonna les Etats-Unis pendant 14 mois) se découvrit ce goût de l'enquête et de la recherche de terrain. Erhard Friedberg Sociologue français d'origine autrichienne né en 1942. [...]
[...] Les auteurs préconisent ainsi d'utiliser le concept de au lieu de celui de «rôle» dans le cadre de l'analyse organisationnelle menée, car un changement de logique est alors opéré : au lieu de se concentrer sur des phénomènes (tels que la structure, le rôle, la personne . ) on se concentre sur les mécanismes d'intégration de ces phénomènes (p. 113-114). Les postulats de l'ouvrage : 1er postulat : l'organisation est un phénomène construit, et non naturel. Les auteurs raisonnent donc toujours comme si la coordination et la structuration des activités humaines étaient un problème à résoudre et non pas le résultat d'un ordre naturel. [...]
[...] Le système ici signifie donc de façon très large tout ensemble humain structuré Le S.A.C. est défini comme un ensemble humain structuré qui coordonne les actions de ses participants par des mécanismes de jeux relativement stables et qui maintient sa structure, c'est-à- dire la stabilité de ses jeux et les rapports entre ceux-ci, par des mécanismes de régulation qui constituent d'autres jeux (p. 286). En résumé, la société est ici conceptualisée comme un vaste espace de jeux: toute action humaine ou collective se déroule dans un cadre structuré, un système. [...]
[...] Il faut donc retenir qu'en matière de décision, chaque joueur d'un système opère en fonction d'un schéma de rationalité limitée Tout ceci ne doit pas faire oublier que les systèmes ne sont rien d'autres que des construits humains. Et les auteurs terminent leur ouvrage en renvoyant l'homme à sa responsabilité. L'acteur ne doit ainsi pas chercher dans le système une excuse à ses échecs: «C'est l'homme lui-même qui doit porter la responsabilité première du changement. Non pas l'homme abstrait ou l'homme universel. [...]
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