Déjà en 1869, John Stuart Mill aborda le concept de « nature féminine » réfutant l'idée selon laquelle il y aurait des caractères féminins particuliers et montra en quoi ceux-ci étaient déterminés par un contexte historique, culturel et social précis.
Notre culture en effet est faite pour influencer les deux sexes à reproduire les schémas spécifiques qui ont été inventés pour eux. Un enfant conditionné, va apprendre à interpréter les comportements des adultes, les demandes qui lui sont faites pour comprendre ce que l'on attend de lui selon qu'il est un garçon ou une fille. Car en effet, rien ne prouve que les comportements spécifiques soient innés.
[...] On se rend également compte que les petites filles se retrouvent parfois au service des garçons : elles rangent plus facilement les jeux de construction par exemple, ramassent le matériel lorsqu'elles l'utilisent. En fait, en raison de leur socialisation les petites filles sont les plus disposées à collaborer avec l'enseignant, en partie parce que celles-ci sont fières des responsabilités que vont leur donner les enseignantes. ( Étude des dessins Elle révèle dès l'âge de 5 ans l'existence d'un monde masculin et celle d'un monde féminin. [...]
[...] Dès ce moment, on observe des différences entre filles et garçons. Par exemple, une étude d'Irène Lézine montre que les mères donnent plus facilement le sein à leurs petits garçons qu'à leurs petites filles. II/ La petite enfance L'enfant va très vite faire la différence entre un enfant garçon et un enfant fille. L'étape suivante est de se reconnaître soi même comme garçon ou comme fille, elle se produit vers l'âge de 18 mois : il ne l'exprime pas clairement, mais sait qu'il est comme son papa, ou comme sa maman. [...]
[...] Lorsque les personnages de leurs dessins sont des hommes ceux-ci se révèlent plus riches et plus attrayants. Les événements importants sont vécus par des garçons et en plus, ils sont vécus hors des lieux domestiques. Les dessins des garçons sont beaucoup plus riches et variés, ils ont pour protagonistes des policiers, des pécheurs, des automobilistes, des magiciens Très peu traitent de femme, et ceux qui le font sont très peu imaginatifs et valorisants. [...]
[...] De plus si l'on voit des petites filles dès 10 mois, bercer la poupée qu'elles ont dans les bras, ce n'est qu'un réflexe conditionné. C'est après 5 ou 6 ans que les activités sont divergentes du tout au tout : jusque-là les enfants étaient pareillement attirés par les activités ménagères de la maman par exemple. À 5 ans, les petits garçons commencent à mépriser ces activités, alors que les filles y sont ramenées. On peut facilement établir une classification des jouets, selon leur destination : certains sont féminins, d'autres masculins, les derniers, plus rares, sont neutres : Lorsqu'un petit garçon ou une petite fille s'intéresse aux jeux du sexe opposé encore après ans, les parents supposeront forcément que l'enfant n'a pas accepté son rôle. [...]
[...] Notre culture en effet est faite pour influencer les deux sexes à reproduire les schémas spécifiques qui ont été inventés pour eux. Un enfant conditionné, va apprendre à interpréter les comportements des adultes, les demandes qui lui sont faites pour comprendre ce que l'on attend de lui selon qu'il est un garçon ou une fille. Car en effet, rien ne prouve que les comportements spécifiques soient innés. Margaret Mead répond aux théories des caractéristiques innées : Toutes les discussions sur les conditions des femmes, sur le caractère ( font perdre de vue en fait fondamental que la distinction des deux sexes est conçue selon une trame culturelle servant de base aux rapports humains. [...]
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