Le corps moralisé, Isabelle Queval, société, source de contraintes pour le corps, corps
Ce document est un compte rendu de l'entretien réalisé entre Isabelle Quéval, une philosophe et une journaliste du magazine Sciences Humaines, Florence Mottot. Cet entretien date de juillet 2008. Le sujet de cet entretien est le corps, qui selon Isabelle Quéval est le support d'expression narcissique en plus d'être la clé de l'intégration sociale. C'est du moins ce qu'elle tente de montrer dans son essai « Le Corps aujourd'hui », en poussant sa réflexion concernant la relation entre le corps et la société. Sa réflexion se base ainsi essentiellement sur l'articulation entre individualisme (Processus au cours duquel l'individu s'affranchit de plus en plus des règles et des valeurs issues de la conscience collective) et norme (Désigne un état habituellement répandu ou moyen considéré le plus souvent comme une règle à suivre).
[...] Le sujet de cet entretien est le corps, qui selon Isabelle Quéval est le support d'expression narcissique en plus d'être la clé de l'intégration sociale. C'est dumoins ce qu'elle tente de montrer dans son essai "Le Corps aujourd'hui", en poussant sa réflexion concernant la relation entre le corps et la société. Sa réflexion se base ainsi essentiellement sur l'articulation entre individualisme (Processus au cours duquel l'individu s'affranchit de plus en plus des règles et des valeurs issues de la conscience collective) et norme (Désigne un état habituellement répandu ou moyen considéré le plus souvent comme une règle à suivre). [...]
[...] Une forme d'aliénation est donc mise en place. II. La société, une source de contraintes pour le corps Il a été évoqué précédemment le phénomène du culte du corps. On explique son émergence par la société notamment des publicités réalisées dans les médias où il est conseillé de "bouger plus" ou encore de "manger cinq fruits et légumes par jour". Pour Isabelle Quéval, ceci n'est rien d'autre qu'un arsenal pédagogique et préventif organisé selon un impératif médico- sportif de la part de l'Etat. [...]
[...] Ceci a entraîné une nouvelle vision de la maladie et de la mort qui apparaissent alors moins "fatales" dans la mesure où la maladie peut être soignée ou la mort repoussée grâce aux nouveaux moyens mis à disposition vie longue devient [alors] une norme. Dans cette perspective, le corps d'aujourd'hui est un capital, un investissement"). Mais de nos jours, nous avons également pu constater un nouveau phénomène : le culte du corps. L'apparence devient de plus en plus importante pour les individus qui font tout pour l'entretenir et le maintenir en forme (alimentation équilibrée, sport . ) afin de ne pas ressentir un sentiment de culpabilité. [...]
[...] Conclusion Après étude de cet entretien, nous pouvons conclure par le fait que la vision du corps a changé dans le temps et que si autrefois il était objet de production, il est aujourd'hui un outil de représentation individuelle. On a donc vu apparaître le culte de l'image. Plusieurs instances contribuent à accentuer ce phénomène (publicités sur la santé organisées par l'Etat ou règlement sur la tenue à l'école). La société exerce donc un "pouvoir de coercition" sur l'individu. Et si nous pensons choisir notre apparence (par les vêtements et les cosmétiques), nous ne voulons en réalité juste refléter une image aux autres. Tout n'est donc une question d'apparence. [...]
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