Les conséquences de la modernité - Anthony Giddens

Thèmes abordés

modernité, concepts Giddens, mécanismes de délocalisation

Résumé du document

Anthony Giddens, est né le 18 janvier 1938 à Londres. C'est un sociologue britannique et professeur de sociologie à l'université de Cambridge. Il est considéré comme l'un des plus importants contributeurs au domaine de la sociologie contemporaine. Il est l'auteur de 34 livres, traduits dans 29 langues, et il publie en moyenne un livre par an.
Son œuvre peut être découpée en trois périodes.

Extraits

[...] Définition des concepts utiliser par l'auteur : La modernité réflexive : c'est le concept principal de l'ouvrage. Nous avons chercher la définition de la modernité réflexive dans le dictionnaire des sciences sociales, qui dit : Forme de civilisation, de mode d'être d'une société, qui se défini d'abord à partir de ce avec quoi elle fait rupture : la tradition, c'est-à-dire toutes autres formes de la société. La réflexivité est la capacité pour un sujet de se retourner vers sa propre action pour en analyser la genèse, les procédés ou les conséquences Confiance : elle est définie par Giddens comme le sentiment de sécurité justifié par la foi en la fiabilité d'une personne ou d'un système abstrait, un sentiment continu, à la différence de Niklas Luhmann pour lequel la confiance est l'active prise de responsabilité de celui qui fait le choix conscient de faire confiance. [...]

[...] Exposé sur Giddens Anthony, Les conséquences de la modernité Courant : individualisme Biographie : Anthony Giddens, est né le 18 janvier 1938 à Londres. C'est un sociologue britannique et professeur de sociologie à l'université de Cambridge. Il est considéré comme l'un des plus importants contributeurs au domaine de la sociologie contemporaine. Il est l'auteur de 34 livres, traduits dans 29 langues, et il publie en moyenne un livre par an. Son œuvre peut être découpée en trois périodes. Au cours de la première période, Anthony Giddens présenta une nouvelle vision de ce qu'est la sociologie. [...]

[...] Même au cœur des sciences dures, rien n'est certain. En outre, dans le cas des sciences sociales, la réflexivité transforme l'objet de l'étude, en remaniant les institutions par réflexion, elles sont constitutives de la modernité. La science économique a ainsi élaboré des concepts au 18ème et 19ème siècle, comme le marché, le capital, etc., des concepts qui ont profondément pénétré la vie économique moderne grâce à leur appropriation par toute une population. Dans la réflexivité de la modernité, la sociologie occupe la place centrale, car elle reflète la vie sociale. [...]

[...] L'espace en tant qu'ailleurs vide existe, le lieu et l'espace sont alors dissociés. Distanciation : d'après le dictionnaire des sciences sociales, la distanciation est le degré d'intimité ou d'éloignement séparant les individus et groupes. Délocalisation : dans cette étude, délocalisation signifie que les relations sociales ne sont plus liées à des contextes locaux et se structurent dans l'espace/temps dissocié. Les instruments de la délocalisation sont les gages symboliques (ex. l'argent) et les systèmes abstraits (réseau de transport, média, institutions politiques, etc.). [...]

[...] C'est à l'institution monétaire que l'on fait confiance et non à la personne avec laquelle la transaction a lieu. Giddens nous parle également des systèmes experts, ils représentent un domaine technique, un savoir-faire professionnel dans lequel on s'inscrit quotidiennement. Il donne l'exemple d'utiliser une voiture, que cela suppose une foi dans le travail des ingénieurs et des urbanistes pour éviter le risque d'accident. Les systèmes experts sont, comme les gages symboliques, des mécanismes de la délocalisation de la relation sociale. Ils garantissent nos attentes par rapport à un espace-temps lointain. [...]