Le passage proposé à notre étude est la conclusion du texte « L'inégalité des chances » de Raymond Boudon. Cette conclusion est divisée en deux parties : les principaux résultats d'une précédente analyse puis la deuxième partie qui retrace les limites de cette analyse.
Concernant les principaux résultats d'une précédente analyse, tout d'abord, on parle de deux processus généraux développés au cours du texte :
On parle d'un système de stratification sociale. Chaque individu serait donc caractérisé suivant son appartenance à un de ces systèmes. Les individus seraient différenciés suivant leur héritage culturel, leur position sociale, etc. La position sociale de l'individu est caractérisée grâce à son origine sociale et à son niveau scolaire.
[...] En effet, l'évolution des structures sociales n'est pas identique dans toutes les sociétés. Enfin, certains problèmes ont été négligés : Conséquences de la mobilité sur les comportements individuels Conséquences politiques et sociales de la mobilité Déterminants psychologiques et microsociologiques de la mobilité Circulation des élites Ces problèmes ont été volontairement négligés car le but de leur analyse était une approche macrosociologique des déterminants de la mobilité dans un type particulier de sociétés : les sociétés industrielles libérales. Pour conclure, nous pouvons déduire que cette analyse montre que le niveau scolaire influe sur le niveau social de destination. [...]
[...] L'héritage culturel entraîne des différences de réussite scolaire L'auteur a remarqué une diminution de l'inégalité des chances face à l'enseignement dans les sociétés industrielles Une diminution de l'inégalité des chances scolaires passe par la réduction des inégalités sociales. La stratification est due aux inégalités économiques : diminution des inégalités économiques entraîne une diminution des inégalités des chances devant l'enseignement. De même, le niveau scolaire est étroitement lié au niveau social, et il détermine le statut de destination, c'est-à-dire le niveau social dans lequel on se destine Plus l'origine sociale est basse, plus la famille espère que l'école apportera beaucoup a son enfant. [...]
[...] Les données de mobilité montrent l'existence de trois classes sociales. Il y a plus de mouvements à l'intérieur de ces classes qu'entre ces classes. Une politique d'égalité sociale et économique peut atténuer les inégalités dans toutes leurs formes Limites de ces résultats L'analyse précédente n'est qu'une ébauche de la théorie sur la mobilité. L'école joue un rôle majeur dans le processus de la mobilité. C'est pour cela que le système scolaire et la mobilité ont été mis en relation. Il manque à cette analyse une étude sur les mobilités postscolaires. [...]
[...] L'augmentation du taux de scolarisation et la démocratisation des chances scolaires semblent incapables de modifier les structures de mobilités. Dans le point numéro 26, l'auteur évoque une expression de Coombs : crise mondiale de l'éducation Cela revient à dire que l'augmentation de la demande d'enseignement entraîne l'apparition d'un prix pour les études. En d'autres termes, pour les mêmes études, un individu doit aujourd'hui payer plus cher que dans le passé. Ensuite, Boudon évoque le lien suivant : pour expliquer la croissance économique d'un pays, il faut tenir compte du développement de l'éducation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture