Figure marquante des « gender studies », Judith Butler est professeur à Berkeley. Avec Gender trouble, Butler expliquait sa théorie sur la performance du genre sexuel – inspiré par l'Histoire de la sexualité de Foucault – où le genre est une performance sociale apprise, répétée, et exécutée. Dans la fin de la différence sexuelle ?, elle aborde la problématique de la terminologie du genre, du sexe et de la sexualité et remet en question la pérennité et l'universalité de plusieurs présupposés de la différence sexuelle.
[...] Compte-rendu critique de La fin de la différence sexuelle de Judith Butler Figure marquante des gender studies Judith Butler est professeur à Berkley. Avec Gender trouble, Butler expliquait sa théorie sur la performance du genre sexuel inspiré par l'Histoire de la sexualité de Foucault où le genre est une performance sociale apprise, répétée, et exécutée. Dans la fin de la différence sexuelle elle aborde la problématique de la terminologie du genre, du sexe et de la sexualité et remet en question la pérennité et l'universalité de plusieurs présupposés de la différence sexuelle. [...]
[...] Bien que le mot écrivaine soit d'usage courant au Québec, c'est pour des raisons avant tout esthétiques que j'utilise le mot écrivain Butler, Judith, La fin de la différence sexuelle ? Conjonctures, numéro 41-42, Drôle de genre P.111 [ ] pressentiment d'un devoir à accomplir [ ] selon Michelet dans son essai La Femme de 1859. Rousseau, Jean-Jacques, Discours sur l'économie politique Œuvres complètes, Tome III. Gallimard, Pléiade p Ici, il faudrait voir pathologie au sens grec de raison de la passion; celle qui doit être contrôlée par la rhétorique selon Aristote. [...]
[...] Et c'est là que débute tout le conflit, car les mots lesbienne ou homosexuel sont porteurs d'une non-normalité dont le caractère subversif est synonyme de pathologie[5] pour l'État, la science, l'église toute notre doxa. En conclusion, l'humain est sans forme définitive et la question de la différence sexuelle doit rester ouverte. La terminologie dans le texte de Butler prend une place disproportionnée. Ce que plusieurs critiques et lecteurs lui ont reproché pour ses écrits précédents reste encore vrai ici : un texte lourd, difficile d'accès et répétitif. [...]
[...] L'exemple qu'elle donne est celui de la Commission sur le statut de la femme à l'ONU Le Vatican voulait rayer le mot Genre de la plate-forme de la Commission, car il serait le terme codé pour homosexualité. Mais ils ne sont pas les seuls à remettre en cause le terme genre Du côté des théoriciens queer, la thèse soutenue est que les féministes auraient pour objet le genre et que les études gaies et lesbiennes le sexe et la sexualité. [...]
[...] C'est l'expression liberté sexuelle qui créa ce consensus. Dans le même ordre d'idées, je dois revenir sur un détail qui soudainement m'apparaît important. Butler avait noté que le mot genre avait été gardé dans la plate-forme, mais que le terme lesbienne avait été d'abord mis en parenthèse, et que par la suite il avait simplement été éliminé. Autres statuts devait finir par être l'expression dans laquelle se diluerait lesbienne Pour Brossard, cela est inconcevable, le changement doit se faire dans un lieu hors du modèle traditionnel, et cela même si l'expression liberté sexuelle valorisant le libre arbitre et rejetant une rétrogression à la destinée biologique[3] a uni pour un moment les lesbiennes et les hétérosexuelles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture