Au commencement était la mer, Maïssa Bey, figures féminines, roman réaliste, féminisme, femme enfant
Les figures féminines occupent, il est aisé de le constater, une place de choix dans Au commencement était la mer de Maïssa Bey. Il y a sept femmes, alors que les hommes sont seulement trois (ici nous comptons seulement les personnes présentes dans le récit en chair et en os). En outre, le personnage principal, sur lequel va porter notre étude, est de sexe féminin : Nadia.
Ce personnage est, en effet, un personnage ambigu, à plusieurs facettes. Il incarne à la fois : la femme réaliste ; à savoir la femme de roman réaliste, la femme poétique et la femme féministe.
[...] Il y a sept femmes, alors que les hommes sont seulement trois (ici nous comptons seulement les personnes présentes dans le récit en chair et en os). En outre, le personnage principal, sur lequel va porter notre étude, est du sexe féminin : Nadia. Ce personnage est, en effet, un personnage ambigu, à plusieurs facettes. Il incarne à la fois : la femme réaliste ; à savoir la femme de roman réaliste, la femme poétique et la femme féministe. Pour cela nous optons au plan suivant : La femme de roman réaliste : La trahison : La description : La femme : figure poétique la point de vue du personnage l'onomastique La femme féministe La femme révoltée La femme enfant La femme de roman réaliste : La trahison : Nadia est une jeune fille qui est tombée enceinte dans une relation hors mariage, à savoir sans être mariée. [...]
[...] Mais comment ce personnage est-il un personnage poétique ? La femme : figure poétique Problématique du récit poétique : TADIE définit les critères d'un personnage dans un récit poétique. Nous essayons de les vérifier sur l'héroïne du récit choisi. Premièrement,« ( )la solitude d'un héros dont la masse, sous la forme d'une répétition pronominale obsessionnelle,» (Tadié ) semble vérifiable dans le récit . Cette fois l'utilisation du logiciel zoom trope 3 nous a fournit 119 occurrences du nom « Nadia » à savoir la plus grande fréquence, Et un pourcentage de de pronom sur les autres pronoms. [...]
[...] A titre d'exemple, la phrase « Le sable sous ses pieds nus se dérobe » montre que le sujet n'est nullement la description du corps mais du lieu. C'est ainsi la nature de la plupart des séquences dites descriptives. D'où la nécessité de questions les questions suivantes : A la fin de l'histoire, que connaissons-nous de l'héroïne ? Peut-être son nom, son âge, un peu de ces chagrins et ses gouts. Mais où est la description détaillée connue chez les réalistes. [...]
[...] Selon ses trois résultats, nous dirons que l'héroïne semble répondre au critères du personnage du récit poétique L'onomastique Le nom est lié à la problématique du personnage, à savoir « La somme d'informations dont il est le support tout au long du récit. » (HAMON) c'est pour cela nous l'examinons. Le personnage principal est dit Nadia. Son prénom est un nom arabe, ou plutôt a une consonance arabe. Ce choix semble le résultat de la vraisemblance. L'histoire se passe dans un pays arabe. Pour un lecteur français Nadia mérite un éclaircissement. Dans un dictionnaire onomastique ce nom signifie la généreuse, la pleine de fraicheur et aussi les choses à son commencement. [...]
[...] Elle vacille entre la femme réaliste et la femme féministe pour tomber dans la figure d'une femme poétique à savoir d'un récit poétique. Une figure vide mais qui absorbe tout le récit pour l'englober. C'est elle qui fait le récit et non pas le récit qui la crée. Une fonction qui voile toutes les fonctions des autres personnage , voire elle les prive de leurs fonctions habituelles dans les récits. Bibliographie Badinter, e. (2003). Fausse route. Barcelone: obile Jacob. BEY, M. [...]
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