"Classes sociales et inégalités", Patrice Bonnewitz (2004)

Résumé du document

Rédigée par Patrice Bonnewitz, professeur agrégé en sciences sociales, cette œuvre "Classes sociales et inégalités" étudie particulièrement la société française. Ce livre, à vocation pédagogique, nous livre une étude de la stratification et de la mobilité sociales au sein de la société française.
La stratification sociale correspond au schéma d'organisation, de classification établi par les pouvoirs publics, qui consiste à établir des blocs homogènes permettant de décrire la société française.

La mobilité sociale correspond, nous l'étudierons précisément par la suite, à la capacité qu'a une génération à évoluer dans une hiérarchie sociale donnée. Dans cette optique, l'étude à laquelle se livre Pascal Bonnewitz consiste à montrer comment les inégalités organisent, hiérarchisent notre société. Cet ouvrage se présente en six parties.

Comme on peut le constater à la lecture de l'actualité, ou à l'étude historique des sociétés, les inégalités représentent un phénomène universel, et certaines formes sont historiquement légitimées.

Extraits

[...] Pour exemple, la place dans la division du travail est un critère fondamental aujourd'hui pour définir une personne L'organisation sociale des inégalités: un paradigme sociologique Les inégalités ont fait l'objet de nombreuses études sociologiques afin de pouvoir les expliquer, de pouvoir en rendre compte. Rétrospectivement, on retrouve principalement deux courants d'analyse qui cherchent à expliquer l'organisation sociale des inégalités. D'une part, le courant marxiste mené par l'intellectuel Karl Marx. Selon lui, toute classe sociale se définit par la position économique qu'elle occupe au sein d'une société. Cette position économique se définit elle-même comme le rapport à la production. On retrouve ainsi une division entre propriétaires et prolétaires. Le dernier groupe est caractérisé par une conscience aboutissant à la lutte collective. [...]

[...] D'une part, un courant sociologique, celui de l'individualisme méthodologique, consiste à considérer que l'individu est au centre de la société et véritable acteur de son destin. D'autre part, le second courant sociologique, dit courant holiste, insiste sur le rôle des structures qui fonderaient la société et détermineraient les trajectoires individuelles. Finalement, au vu de cette analyse, la société française n'est-elle pas à la jonction des deux courants sociologiques? [...]

[...] Ces dernières sont celles qui mettent en œuvre les moyens de production. Enfin, il y a les groupes de statut, fondés sur l'honneur social et les partis où les individus se regroupent en vue de contrôler l'État. On remarque ici que la définition webérienne est restrictive dans la mesure où la même situation ne crée pas forcément la même communauté. Cela est justifié par le fait qu'il n'y a pas toujours, au sein d'une même classe, une présence de liens internes. [...]

[...] On observe effectivement que de grandes transformations sociales ont conduit à l'émergence de nouveaux clivages en France. En premier lieu, l'après-guerre est inéluctablement marqué par la tertiarisation de la société: ce qui se traduit par le déclin du primaire, donc du nombre d'agriculteurs. Ces derniers sont effectivement passés de près d'un quart de la population active en 1945 à près de de cette même population selon les chiffres publiés par l'INSEE en 1986 ce propos, voir Henri Mendras in La fin des paysans). [...]

[...] "Classes sociales et inégalités", Patrice Bonnewitz (2004) Fiche de lecture Oeuvre: Classes sociales et inégalités Auteur: Patrice Bonnewitz Année de publication: 2004 Introduction Rédigée par Patrice Bonnewitz, professeur agrégé en sciences sociales, cette œuvre étudie particulièrement la société française. Ce livre, à vocation pédagogique, nous livre une étude de la stratification et de la mobilité sociales au sein de la société française. La stratification sociale correspond au schéma d'organisation, de classification établi par les pouvoirs publics, qui consiste à établir des blocs homogènes permettant de décrire la société française. [...]