Les Chômeurs de Marienthal, Marie Jahoda, Paul Lazarsfeld, sociologie empirique, méthodologie scientifique, Autriche, chômage, Grande Dépression
L'étude de Marienthal a été menée en 1931-1932 dans une petite ville d'Autriche touchée par le chômage massif. Ce contexte est important, car il s'agit d'une période où le chômage était omniprésent en Europe suite à la Grande Dépression.
Le texte rappelle que cette enquête est devenue une référence incontournable en sociologie. Elle représente une des premières tentatives d'analyse du chômage de manière systématique, en combinant des données quantitatives et qualitatives, ce qui était innovant pour l'époque.
L'objectif de l'enquête était de comprendre les effets du chômage prolongé sur la communauté de Mariental. Plus spécifiquement, il s'agissait d'observer comment l'absence de travail affecte non seulement l'économie, mais aussi les dynamiques sociales, les relations familiales, et la santé mentale des habitants.
[...] Finalement, tout cela renvoie à cette idée glaçante : sans travail, sans futur, la culture et la politique n'ont plus de place dans le quotidien. La résignation s'est installée comme un nuage noir sur Marienthal, étouffant tout velléité de changement. ? On touche le fond, littéralement. On découvre que les associations, autrefois un pilier de la vie sociale et un espace de lien communautaire, se sont effondrées sous le poids de la crise. Les cotisations ont chuté, les membres ont déserté, et même la gymnastique n'a plus le même attrait. La diminution des activités associatives traduit un abandon de l'espoir collectif. [...]
[...] Franchement, cette notion de rester actif de 1914 à 1969, et de reconstruire un futur malgré tout, me fatigue rien qu'en l'entendant. ? On coud des vêtements, et on élève des chèvres pour survivre. Et ces histoires de charbon et de budget serré, vraiment? mais honnêtement, avec des vies aussi « économes », dans ce monde moderne, personne ne pourrait survivre. ? Maintenant, on parle d'un homme « désespéré » qui « danse pour améliorer sa santé » ? Intéressant. [...]
[...] J'ai toujours pensé qu'il fallait trouver des moyens pour se sortir des situations dures, quitte à utiliser son charme ou un petit coup de bluff, mais là? les options semblent limitées. Ils dépendent de pensions et de petits revenus, et ça ne suffit même pas pour les assurer une décente. C'est comme si leur société leur avait complètement tourné le dos. Et je ne peux pas imaginer de vivre dans un endroit où les perspectives sont aussi sombres. Trois quarts des familles reçoivent à peine assez pour joindre les deux bouts. [...]
[...] Ils parlent de « groupes d'entraide », de « se motiver ensemble ». Très bien tout ça, mais à un moment, il faut arrêter de rêver et passer à l'action. Et puis, honnêtement, est-ce qu'ils ont vraiment besoin de ces « programmes de motivation » ? Peut-être qu'il leur manque juste un peu d'ambition ? C'est bien beau de parler de solidarité, mais à la fin de la journée, chacun doit savoir se débrouiller seul. Après tout, le monde est une jungle, et seuls les plus déterminés survivent. [...]
[...] C'est vraiment triste de voir ces jeunes sans aucune perspective d'avenir. Ils parlent d'un manque de chances de réussite, de peur du chômage. Mais enfin, est-ce qu'on ne pourrait pas leur apprendre à se vendre un peu mieux ? Ces jeunes-là, ils se morfondent en disant qu'il n'y a pas d'opportunités. Mais est-ce qu'ils ont seulement essayé de se démarquer ? ? On tombe dans un tableau d'âmes déprimées, comme si le désespoir était l'état d'esprit par défaut de tout ce petit monde. [...]
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