Nous pouvons dégager de ces extraits de texte, trois thèmes principaux. Une première et courte partie qui traite des rapports de représentation. Une deuxième partie revenant sur les concepts de puissance et de domination. Une troisième et dernière partie qui reprend les trois grands types de domination.
La première partie aborde la notion de relation sociale. Au sein de cette relation sociale, les individus peuvent être des associés solidaires ou alors entretenir une relation où certains seront représentants et d'autres représentés.
Ce rôle de représentant est associé à un pouvoir représentatif qui peut prendre plusieurs formes (être approprié, être alloué, être transféré).
La notion de relation sociale est liée à trois notions Wébériennes qu'il nous faut distinguer ; à savoir la distinction entre puissance, domination et discipline. Cette distinction permet de dissocier le pouvoir politique des autres formes de pouvoir.
[...] Il peut utiliser la violence comme moyen légitime de garantie de ses règlements, il peut également faire usage de la domination de sa direction administrative, domination qui use de la violence. Un Etat peut à cet effet, légitimer la violence en l'instituant à travers des lois ou des traditions Toute domination est fondée sur une croyance en sa légitimité. Effectivement la domination repose sur la reconnaissance par ceux qui obéissent du caractère légitime des ordres donnés. Il existe plusieurs formes de domination qui varient selon les fondements de la légitimité qu'elles invoquent. [...]
[...] Le peuple gouverné par ce souverain est composé des sujets du souverain et des associés traditionnels. Les choix en terme de pouvoir sont directement liés à des préférences personnelles et traditionnelles. La domination charismatique enfin repose sur la soumission extraordinaire au caractère sacré, à la vertu héroïque ou à la valeur exemplaire d'une personne ou encore émanant d'ordres révélés ou émis par celle-ci »p289. Fondée sur la croyance en l'aptitude exceptionnelle d'un chef appelé au pouvoir, les règles sont celles du chef, règles qui se réfèrent à une doctrine ou une religion. [...]
[...] Elle s'estime en fonction de la probabilité qu'un acteur au sein d'une relation sociale sera en mesure d'imposer sa propre volonté. Il est ici question d'une obéissance obligatoire. Puissance signifie toute chance de faire triompher au sein d'une relation sociale sa propre volonté, même contre des résistances, peu importe sur quoi repose cette chance »P95 Tandis que la domination renvoie plutôt à une obéissance acceptée Domination signifie la chance de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre de contenu déterminé P 95 .En effet la domination repose sur la reconnaissance du caractère légitime des ordres donnés par ceux qui obéissent. [...]
[...] Ce caractère sacré des lois s'appuie sur la raison et non la tradition. Effectivement les lois ou règles sont adoptées rationnellement. L'obéissance qui découle de ce type de domination est une obéissance à un droit abstrait et impersonnel. Le pouvoir lié à cette domination n'est pas le pouvoir d'un homme mais d'une fonction, un homme qui obéit, lui aussi, aux règles. La domination légale trouve le plus souvent, son appui sur une bureaucratie composée de fonctionnaires (qui forment la direction administrative type), qui travaillent à l'application des lois. [...]
[...] Le peuple obéit non pas à ces règles mais à son chef. L'arrivée au pouvoir d'un tel représentant est souvent la conséquence d'une crise grave. Un autre trait de caractère de ce type de domination revient à son instabilité, le chef doit sans cesse mettre en œuvre de nouveaux moyens pour affirmer ses qualités. Effectivement celui-ci n'a pas de statut et est révocable. Une autre spécificité réside dans la subjectivité du choix des membres de la direction administrative. Cette direction n'est pas un fonctionnariat mais elle est choisie par le chef sur des critères de charisme. [...]
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