Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l'identité et violences contre les femmes de couleur - Kimberlé Crenshaw (2005)

Thèmes abordés

Kimberley Crenshaw, intersectionnalité, femmes de couleur, politique de l'identité, violence, discrimination sociale, dicrimination raciale, discrimination de genre

Résumé du document

L'auteur, Kimberley Crenshaw, a proposé le concept d'intersectionnalité pour analyser les expériences des femmes de couleur qui subissent à la fois le racisme et le patriarcat. L'intersectionnalité est un cadre théorique qui reconnaît que les femmes de couleur sont confrontées à des formes multiples et interconnectées de discrimination et d'oppression, qui ne peuvent être comprises en se concentrant sur une seule dimension de leur identité.

Extraits

[...] Elle est l'auteur d'un article intitulé « Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l'identité et violences contre les femmes de couleur », publié en 2005. https://doi.org/10.3917/cdge.039.0051 L'intersectionnalité L'auteur, Kimberley Crenshaw, a proposé le concept d'intersectionnalité pour analyser les expériences des femmes de couleur qui subissent à la fois le racisme et le patriarcat. L'intersectionnalité est un cadre théorique qui reconnaît que les femmes de couleur sont confrontées à des formes multiples et interconnectées de discrimination et d'oppression, qui ne peuvent être comprises en se concentrant sur une seule dimension de leur identité. [...]

[...] Elle montre que ces deux formes de violence masculine contre les femmes sont influencées par les intersections de la race, du genre et de la classe, et affectent les femmes de couleur de manière spécifique et différente des femmes blanches. Par exemple, les femmes de couleur sont plus susceptibles de subir des violences conjugales que les femmes blanches, et sont également plus susceptibles de subir des violences conjugales graves. De plus, les femmes de couleur sont souvent confrontées à des obstacles structurels tels que la pauvreté, le manque d'accès aux services de santé et aux services juridiques, et la barrière de la langue, qui limitent leur capacité à faire face à la violence masculine. [...]

[...] De plus, elle critique les discours féministes et antiracistes qui ne prennent pas en compte les intersections de la race et du genre, et qui marginalisent ou ignorent les besoins et les expériences des femmes de couleur. Elle souligne que ces discours ont tendance à se concentrer sur une seule dimension de l'identité des femmes, en ignorant les autres dimensions telles que la race, la classe et l'orientation sexuelle. Par conséquent, ces discours ne prennent pas en compte les expériences et les besoins spécifiques des femmes de couleur, qui sont souvent confrontées à des formes multiples et interconnectées de discrimination et d'oppression. [...]