La campagne d'Égypte, Jacques-Olivier Boudon, École Normale Supérieure, Institut Napoléon, Bibliothèque Marmottan, Histoire française
Jacques-Olivier Boudon est un ancien élève de l'École Normale Supérieure ainsi que professeur à Sorbonne Université, président de l'Institut Napoléon et directeur scientifique de la Bibliothèque Marmottan. Il a publié une trentaine d'ouvrages essentiellement consacrés à l'histoire napoléonienne et à l'histoire du XIXe siècle.
Le livre que nous allons présenter n'est pas son premier, il en a écrit de nombreux auparavant, tel que "L'épiscopat français à l'époque concordataire (1802-1905) : origines, formation, nomination" (1996), "Paris, capitale religieuse sous le Second Empire" (2001) et il a reçu des prix pour ces deux ouvrages.
Cet auteur a beaucoup apporté à la compréhension de la campagne d'Égypte, il a permis une avancée dans la recherche sur cette campagne méconnue par la plupart des gens dans les détails.
[...] Les Français sont battus de partout et se réfugient au Caire juin 1801 capitulation française au Caire. 30 août 1801, convention signée entre les ottomans, anglais et français. X : hommes évacués par bateaux grâce aux anglais des soldats sont morts pendant la campagne. Fin 1801 : Restitution de l'Egypte à l'empire ottoman. Traité d'Amiens en 1802 avec une paix définitive avec l'Angleterre. Les recherches faîtes par les savants sont réunis dans la Description en plusieurs volumes. Suite à cela l'égyptomanie apparaît en France. Cette campagne d'Egypte prolonge la lutte française et anglaise. [...]
[...] La raison donnée aux français sur la campagne d'Égypte était de délivrer les Égyptiens du joug des mamelouks. Elle commença le 1er juillet 1798 et se termina vers mi 1801. Les raisons de cette conquête : - Ouvrir un front éloigné de l'Europe pour que les Anglais soit moins présent sur les côtes françaises. - Affaiblir le commerce britannique et les relations entre l'Angleterre et l'Inde. Initiative de l'expédition provient de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (homme politique). L'Égypte avant la campagne était en grande partie sous domination ottomane, c'était une régence gouvernée par un bey. [...]
[...] Basse Egypte plus simple avec une faible résistance. Les mamelouks utilisent la guérilla contre les Français. Une partie des troupes françaises restent en Egypte et l'autre se dirige vers la Syrie. V. Avec Napoléon il y a de nombreux scientifiques : ingénieurs, géologues, naturalistes? Ils étudient la faune et la flore. Entente difficile entre soldats et scientifiques car les premiers pensent que les seconds sont privilégiés. Un institut est créé en Egypte avec des grades pour les savants où ils se réunissent. [...]
[...] Début de la campagne de Syrie en février 1799 avec l'entrée en guerre de l'armée ottomane. Traversée de la Syrie pénible avec manque d'eau et de nourriture. Selim III est le sultan ottoman de l'époque. Siège de Saint-Jean d'Acre puis la retraite française contre ottomans. Les Français capturèrent la Galilée. Dans son rapport au Directoire Napoléon dit que la campagne de Syrie a été une réussite. Coup d'État du 18 brumaire pendant cette campagne. VII : Les soldats deviennent mécontents, beaucoup de démissions de généraux et de nombreux pillages et massacres (décapitations, viols). [...]
[...] Durant cette marche, beaucoup vont mourir. Pendant cette traversée va avoir lieu quelques batailles contre les Mamelouks et toujours des victoires françaises. Le 21 juillet 1798 a lieu la bataille des pyramides (bataille terrestre). Du côté français on y trouve l'artillerie, l'infanterie et la cavalerie. Côté Mamelouks on y trouve une cavalerie. Malgré que la cavalerie française soit moins forte que celle ennemie, ils remportèrent facilement la bataille. 22 juillet 1798 se passe la prise du Caire par l'armée napoléonienne sans résistance. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture