Mathilde Servet, bibliothèques, troisièmes lieux culturels, lieux de vies, Ray Oldenburg, sentiment d'appartenance, vie communautaire, interactions sociales, espaces de vie, lieux culturels
L'article « Les bibliothèques, des troisièmes lieux culturels à forte valeur humaine ajoutée » publié dans L'Observatoire a été écrit par l'auteure Mathilde Servet en 2018. Celui-ci explore le concept de bibliothèques en tant que « troisièmes lieux » car ces dernières sont des lieux de vies et d'échanges importants dans les communautés, qui sont cependant particulièrement délaissées dans cette nouvelle aire de technologie. Ce concept a été introduit en 1980 par Ray Oldenburg, un professeur de sociologie urbaine. Dans le but de renforcer le lien social qui commençait à s'affaiblir pour cause de l'expansion de certaine ville aux États-Unis, il a décidé de créer des espaces où les individus pourraient interagir, car le concept du sentiment d'appartenance commune était essentiel à la santé d'une société selon lui.
[...] Les bibliothèques sont des endroits neutres, communautaires et accessibles, favorisant l'interaction, la conversation et une ambiance joyeuse. Elles offrent un refuge du quotidien, procurant réconfort et distraction. Par la suite, l'auteure exprime le concept de tiers-lieu selon le sociologue Antoine Burret. Celui-ci englobe à la fois un lieu où l'on se sent chez soi et où l'on travaille, offrant ainsi une évolution par rapport à la conception d'Oldenburg. Cependant, Servet souligne que le terme « tiers » exprime également le désir des individus de se tourner vers des lieux en rupture avec les institutions. [...]
[...] C'est dans cette continuité que le concept de third place, qui est très flexible, peut englober une grande variété de projets. Les différentes traductions en français de « troisième lieu » et de « tiers-lieu » ont peut-être le mérite de matérialiser ces divergences. Un troisième lieu doit être ouvert à tous, sans distinction d'appartenance sociale, de niveau d'études, d'origine ou d'âge, tandis que les tiers-lieux regroupent régulièrement des individus éduqués qui s'engagent dans des processus de construction communautaire. La finalité même de cet article est de mettre en avant que les bibliothèques offrent un environnement protecteur pour tous types de publics, mais aussi en particulier pour les publics socialement fragilisés. [...]
[...] Les bibliothèques, des troisièmes lieux culturels à forte valeur humaine ajoutée - Mathilde Servet (2018) L'article « Les bibliothèques, des troisièmes lieux culturels à forte valeur humaine ajoutée » publié dans L'Observatoire a été écrit par l'auteure Mathilde Servet en 2018. Celui-ci explore le concept de bibliothèques en tant que « troisièmes lieux » car ces dernières sont des lieux de vies et d'échanges importants dans les communautés, qui sont cependant particulièrement délaissées dans cette nouvelle aire de technologie. Ce concept a été introduit en 1980 par Ray Oldenburg, un professeur de sociologie urbaine. [...]
[...] Elles sont devenues des laboratoires d'expérimentation participatifs, impliquant les usagers dans la prise de décisions concernant les projets architecturaux, le mobilier, les services et les missions. Les usagers deviennent également des acteurs actifs, contribuant à la création de contenu et à la réalisation de projets collaboratifs au sein même des bibliothèques. Selon l'auteure et les différentes figures de la sociologie mentionnées, en plaçant l'humain au cœur de leurs projets, les troisièmes lieux permettent la création de projets sur mesure et ouvrent la voie à un avenir prometteur. Ils se transforment en espaces flexibles, accueillant de nouveaux services et bénéficiant de nouvelles compétences. [...]
[...] Tel qu'il a été défini par Oldenburg, ces troisièmes lieux prennent en compte une large gamme de lieux qui sont considérés comme des espaces favorables à la vie collective informelle, complémentaires du domicile et du lieu de travail. Bien qu'Oldenburg ne mentionne pas initialement les bibliothèques comme des troisièmes lieux, l'auteure souligne que le sociologue américain Robert Putnam les voit comme l'une de leurs expressions les plus abouties. Les bibliothèques de Chicago, par exemple, sont présentées comme des lieux où les usagers viennent pour les livres, mais aussi pour nouer des relations avec d'autres personnes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture