Les Argonautes du Pacifique occidental, Malinowski, La construction cérémonielle d'un Waga, aborigènes, îles occidentales du pacifique
Publié en 1922, Les Argonautes du Pacifique Occidental de Malinowski conte la vie des aborigènes des îles occidentales du pacifique au XXe siècle. Ici, on conte la construction d'un canot tant techniquement que rituellement, fabriqué en vue des prochaines expéditions de la Kula. On note, par ailleurs que ce canot est le premier maillon de la chaine des opérations Kula. C'est le mécanisme sociologique, le système d'idées qui détermine le processus de travail et de magie. On distingue plusieurs groupements (Propriétaire, experts et groupe d'aides) dans l'élaboration et l'accomplissement de l'œuvre, chacun avec une fonction particulière.
[...] On commence d'abord par poser quelques brindilles de menthe sous les panneaux comme si on faisait une nouvelle plantation. Le toliwaga frappe les panneaux avec une pierre spéciale importée de Dobu en psalmodiant de la magie Kula. On note que la sulumwoya est importante dans la magie kula car elle confère de nombreux avantages. On procède ensuite à un nouveau rite, pour nettoyer l'embarcation. On se servant d'un arbrisseau appelé bobi'u. Fabrication un second, nous allons voir la fabrication. Tout d'abord, le tout est relié par le Waguyo. [...]
[...] Après tous ces préparations, on assiste à la dernière étape de la première phase. La dernière étape est donc le kapitunela nanola waga soit la transformation de l'esprit du canot Pour effectuer ce rite, on dépose quelques gouttes d'huile de noix coco dans un récipient qu'on enveloppe, et place au-dessus du canoë retourné, puis on la frappe avec le ligogu, toujours enroulé dans une feuille de bananier nouvelle. La première étape est finalisée. Dorénavant la construction s poursuit sur la place et à plusieurs. [...]
[...] bobi'u : arbrisseau Waguyo : filin qui maintien le tout, fait de cinq rouleaux U'l=ula : l'exorde Tapwana : la double partie principale Baloma : esprit Na'ukuj : wakula l'une de sueurs volantes de Kudayuri qui est censé donné la vitesse à la pirogue Dogina : dernière étape Waga : canot Wakasulu : cuisson rituelle Vaguri : fait de jeter un charme sur le bâton pour chasser les rivaux envieux, la jalousie. Kaytapena waga torche pour fumiger l'intérieur du canot. II) La construction et fabrication On distingue deux étapes pour la construction. [...]
[...] Ligogu : magie exercée sur la pirogue, très importante, elle se transmet grâce au père. Toligawa : propriétaire du canot Tokway : lutin des bois. Etre nuisible qui ne dépasse généralement pas l'ennui, la frayeur soudaine, les douleurs lancinantes, les maladies bénignes, les démangeaisons et les mots de ventres ou le vol. On le dit doué de magie, capable d'introduire des petits objets tranchants dans l'organisme. Il est doué de sorcellerie, tout comme de guérison. Certains vieux Tokway ont transmis leurs savoirs aux hommes, inculqués aujourd'hui de génération en génération. [...]
[...] Le canot prend sa troisième couleur le blanc (terre crayeuse). (1journée) Enfin on met la voile. (1journée) Mise en place du flotteur (1journée) Conclusion peut conclure que la construction d'un canot s'avère très complexe. Les étapes les plus importantes sont le demande au tokway de partir, puis la coupe rituelle du cordage par le ligogu. Puis enfin l'étape du waguyo qui assemble tous le séléments, puis celle calfatage (révision) et enfin la finalisation avec la peinture, la noire étant la plus importante. [...]
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