Appadurai, mondialisation, migration, culture, flux culturels, anthropologie, ethnologie, société, sociologie, fiche de lecture
Arjun Appadurai est un sociologue et anthropologue d'origine indienne, dont les principaux sujets d'étude concernent la mondialisation. Il est né à Bombay en 1949 puis va suivre ses études aux Etats-Unis avant de devenir professeur à l'Université de Chicago au département d'anthropologie, civilisations et langues de l'Asie du Sud. Il est également, avec son épouse, le co-fondateur de la revue Public Culture et anime le Project for Transnational Cultural Studies ainsi que le Chicago Humanities Institute. Au travers de ses nombreux ouvrages, il étudie principalement les phénomènes de ce qu'il appelle l'"hybridation ethnique et culturelle" dans le cadre de la mondialisation. Pour se faire, il va utiliser une anthropologie
interdisciplinaire, en réaction, sinon en opposition, avec certains penseurs culturalistes qui pensent essentiellement la mondialisation en terme d'homogénéisation culturelle.
[...] Après étude de ce texte, on se rend bien compte que Appadurai se démarque de nombreux courants de pensée tant par sa méthode que par ses théories. Pour lui, la globalisation n'est pas l'histoire de l'homogénéisation, bien qu'il la prenne toutefois en compte. Pour observer les aspects culturels de la mondialisation, il ne faut pas prendre la culture comme un objet : la culture n'est en aucun cas en dehors d'un groupe culturel. On ne peut donc pas qualifier son travail de culturaliste. Il s'oppose également aux visions fonctionnalistes qui attribuent à de nombreuses formes d'institutions symboliques (comme les médias) un pouvoir sur les individus. [...]
[...] La série de notions utilisée par l'anthropologue indo-américain donne l'opportunité de décrire les flux, à partir desquels circule le matériel culturel entre les nations, et l'autorise à fonder les bases d'une théorie globale de la reproduction culturelle. Au centre de cette théorie générale des dynamiques culturelles, on peut également trouver le concept de déterritorialisation. La déterritorialisation était initialement liée à l'anthropologie du corps avant d'être réutilisée par la géographie culturelle. Ce terme désigne en ce sens une rupture du lien de territorialité entre une société et un territoire. [...]
[...] Cette vision des relations internationales et culturelles est au coeur de sa pensée et va s'avérer être un véritable fil d'Ariane autour auquel va se greffer sa pensée tout au long du texte. Au terme d'“homogénéisation”, il renvoie un large éventail de faits empiriques qui va pour lui se subdiviser dans une sorte d'épistémologie de la complexité du jeu des différents acteurs se divisant en deux parties. Deux controverses se présentent alors. Soit on parle d'une polémique sur l'omniprésence et l'hégémonie américaine, soit on met en avant la place grandissante de la marchandise. [...]
[...] Appadurai - Après le colonialisme - Les conséquences culturelles de la mondialisation. A rjun Appadurai est un sociologue et anthropologue d'origine indienne, dont les principaux sujets d'étude concernent la mondialisation. Il est né à Bombay en 1949 puis va suivre ses études aux Etats-Unis avant de devenir professeur à l'Université de Chicago au département d'anthropologie, civilisations et langues de l'Asie du Sud. Il est également, avec son épouse, le co-fondateur de la revue Public Culture et anime le Project for Transnational Cultural Studies ainsi que le Chicago Humanities Institute. [...]
[...] Les conséquences culturelles de la globalisation initialement publié en 1996 aux Presses Universitaires du Minnesota. Dans cet ouvrage, Appadurai dresse un nouveau portrait de la globalisation en émettant l'hypothèse d'une rupture radicale dans la construction de nouvelles sphères culturelles qui serait l'hypothèse de l'émergence d'identités particulières sous l'effet des forces à la fois centrifuges et centripètes de la globalisation. Pour mener à bien l'analyse de ce texte, je propose, dans un premier temps, de m'intéresser au postulat de départ d'Appadurai qui décrit un monde plus ou moins écartelé entre homogénéisation et hétérogénéisation, remettant en cause la pensée marxiste. [...]
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