Né à Aillevilliers en 1920, Georges Balandier s'est formé à l'ethnologie et à l'anthropologie à Paris.
A la Libération, il travaille pour le Musée de l'Homme, puis, en 1946, il part pour l'Afrique et séjourne au Sénégal, en Mauritanie, en Guinée où il dirige le centre local de l'Institut français d'Afrique noire (IFAN), puis à Brazzaville. L'Afrique équatoriale sera au cœur de ses thèses pour le doctorat ès lettres : Sociologie actuelle de l'Afrique noire, Sociologie des Brazzavilles noires. Son livre Afrique ambiguë présente une critique de la situation coloniale et d'une certaine ethnologie liée au pouvoir colonisateur.
Il est un des principaux représentants de l'anthropologie dynamique en France. Comme Leach (anthropologie dynamique britannique), il se sépare du fonctionnalisme qui considère les systèmes sociaux comme des réalités cohérentes et homogènes, repliées sur elle-même et statiques.
[...] L'égalité est déterminée par le groupe considéré comme identiques sein des générations ou des classes d'âges, et tend à réduire les inégalités de nature Conclusion Georges Balandier a donc voulu mettre en évidence la spécificité de la société Malinké en nous exposant, dans cet extrait d'Anthropo-logiques, les différents fondements de celle-ci. Ils reposent sur des rapports particuliers entre classes d'âge et générations. Il montre que, par l'analyse des rapports entre générations et classes d'age, que la dynamique sociale est inhérente aux tensions, aux contradictions constitutives de l'organisation sociale elle-même. [...]
[...] Anthropo-logiques, Georges Balandier Né à Aillevilliers en 1920, Georges Balandier s'est formé à l'ethnologie et à l'anthropologie à Paris. A la Libération, il travaille pour le Musée de l'Homme, puis, en 1946, il part pour l'Afrique et séjourne au Sénégal, en Mauritanie, en Guinée où il dirige le centre local de l'Institut français d'Afrique noire (IFAN), puis à Brazzaville. L'Afrique équatoriale sera au cœur de ses thèses pour le doctorat es lettres : Sociologie actuelle de l'Afrique noire, Sociologie des Brazzavilles noires. [...]
[...] Le troisième porte en lui les deux autres Les études contemporaines privilégient ce dernier agencement, elles en font même la «trame du tissu social sur laquelle se composent les autres configurations Au sein des classes d'âge, on retrouve les deux autres agencements. En effet dès la naissance l'enfant Malinké s'inscrit immédiatement dans une filiation et un ordre mais c'est sa classe d'âge qui lui donne une véritable naissance sociale ; d'où sa participation active à la construction sociale par son engagement de fraternité avec ces promotionnaires, car ils ont tous une chose intime en commun, la circoncision. Et ces groupes forment ainsi des classes d'âges appelés (kari). [...]
[...] Ce qui constitue une élite qui rejoint celle de la hiérarchie. Ce qui révèle en soi une nouvelle contradiction entre système égalitaire : les classes d'age, et hiérarchies liées au statut, appartenance à des castes. Troisième partie : du 14e à la fin du texte Jeu entre égalité et inégalité chez les Malinké À partir de l'exemple du système de la société Malinké, l'anthropologue Georges Balandier met en évidence le fait que tout ordre social est en permanent déséquilibre, soumis au jeu de la différence et de l'identité, le débat jamais achevé (en aucune société) de l'égalité et de l'inégalité p 125. [...]
[...] Tout d'abord, l'une des caractéristiques de cette société est la prédominance totale de la génération des pères (des fa) sur celle des fils (des dé). La société Malinké repose sur une règle essentielle la règle de la fa si ya (fa qui signifie père et si : semence, produit des êtres vivants) c'est la clé de tous les comportements. C'est le paradigme de toutes les autres relations d'autorité. Cette règle met en évidence l'existence plus ou moins considérée du fils en fonction du père. Ce qui signifie donc qu'il existe une véritable domination du patriarcat sur les fils. [...]
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