Les temps libres, que nous les consacrions, à notre famille, à nos amis, à nos vacances, à nos loisirs, à nous-mêmes, aux courses, au jardinage, à la TV, au bricolage, sans oublier la lecture, la musique, le sport et les soins de beauté… sont incontestablement devenus des temps de référence des sociétés modernes développées.
Le temps libre représente « ce qu'il reste après le sommeil, le travail, et les activités d'entretien du foyer ». Cette notion est généralement superposée avec celle de loisirs qui correspond à « l'activité que l'on effectue durant le temps dont on peut disposer en dehors de ses occupations habituelles ». Ce sont des ruptures organisées ou spontanées, que les individus choisissent ou non, à l'intérieur du déroulement du programme - imposé par eux mêmes
ou par d'autres – de leurs activités habituelles, et qui apportent une détente physique, psychique ou intellectuelle, leur permettant de reprendre éventuellement les efforts du programme précédent ou d'en entreprendre d'autres. Les loisirs touchent aujourd'hui toute la population sans oubli.
Comment les notions de temps libre et de loisir sont devenues incontournables, et pourquoi parle-t-on aujourd'hui de société du loisir ?
[...] Les trente glorieuses sont marquées par la recherche de la satisfaction de nouvelles envies. C'est à cette période que la véritable évolution de la société se réalise au sens du temps libre et de la pratique des loisirs. Une véritable explosion des passions à lieu. En effet, la population est à la recherche de nouveautés, tant dans les loisirs que dans la société en général. Le sport sera désormais considéré comme un loisir mais aussi comme une hygiène de vie. [...]
[...] La consommation se trouve véritablement propulsée au cœur de la pratique des loisirs, à tel point qu'elle devient elle-même une sorte de loisir. C'est le principe qui est mis en application par le concept de retailtenment (retail : commerce et entertainment : divertissement) développé aux Etats Unis dans les années 90. Le but est de conjuguer lieu de consommation et lieu de divertissement autour de ce que les Américains appellent le Fun Shopping : avoir du plaisir, de la distraction tout en faisant ses courses. [...]
[...] La satisfaction de ce besoin contribue à garder la société dans un climat social saint particulièrement dans les quartiers difficiles ou la nécessité de canaliser la population autour de différents centres d'intérêts est la plus importante. Néanmoins la demande se fait de plus en plus exigeante et le projet d'égalité socio-spatiale des collectivités locales pâtit de l'augmentation de la mobilité quotidienne. Cela se traduit par une réimplantation du marché et de la société de consommation au sein de la sphère du loisir. B Une société de consommation de loisirs A partir de la fin des années 70, l'offre privée de loisirs s'installe de plus en plus en France. [...]
[...] En effet, le statut social privilégié n'est plus celui que confèrent les habiletés professionnelles, comme au temps du premier capitalisme, mais celui des investissements personnels que l'on peut développer hors du temps de travail. Cependant, pour réaliser ces investissements personnels, pour se réaliser hors du travail, par la pratique de loisirs notamment, le travail est indispensable par rapport à la rémunération qu'il engendre On assiste donc au passage d'une société où le travail occupe la place la plus importante dans la vie sociale, où il permet l'identification des individus, où il crée le lien social, à une société du temps libre, du loisir. Le travail n'est plus identifié à la personne. [...]
[...] Durant l'entre deux guerre, Paris attire beaucoup. En effet, de nombreux français fuient la province dans laquelle on s'ennuie pour profiter des abondantes possibilités de rencontre, d'expression et de loisirs offertes par la capitale. Les académies, les ateliers des peintres ou des sculpteurs, et les salons littéraires sont abondamment fréquentés. On passe les soirées dans les restaurants à la mode, les dancings, au music-hall. A cette période, la radio connaît une forte progression : Le nombre de postes récepteurs passe de 500000 en 1929 à 5,5 millions en 1939. [...]
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