Statistiques de criminalité, criminalité réelle, criminalité apparente, criminalité légale, théorie de l'étiquetage social, Edwin Lemert, déviance primaire, déviance secondaire
Les statistiques de la criminalité sont des données essentielles pour comprendre et analyser l'évolution de la délinquance dans une société donnée. Elles permettent de mesurer le niveau de la délinquance, de déterminer les tendances, d'identifier les crimes et les délits les plus fréquents, ainsi que les populations les plus touchées par la criminalité. Si la fiabilité et la précision des statistiques peuvent être remises en question, elles restent néanmoins une source d'information essentielle pour les autorités et les acteurs de la lutte contre la criminalité.
[...] Dit autrement, selon cette théorie, la déviance n'est pas déterminée par les comportements eux-mêmes ou par les personnes qui les commettent, mais plutôt par les réactions des autres à ces comportements. Cette théorie rend compte d'un biais cognitif, l'effet d'étiquetage, selon lequel les individus tendent à se conformer aux jugements qu'on plaque sur eux et qu'ils reviendront difficilement dessus, car toutes leurs actions ultérieures seront alors sous l'influence de ces jugements. L'étiquetage social, basé sur des préjugés, est source de stigmatisation sociale. [...]
[...] Selon cette théorie, les choix criminels sont influencés par les bénéfices perçus par le délinquant face aux risques potentiels. Le niveau d'engagement du délinquant dans les activités criminelles dépendrait ainsi de l'équilibre entre les avantages espérés et les coûts perçus. Cependant, il est important de noter que l'explication du crime est une question complexe, et que de nombreuses autres théories ont été élaborées pour tenter d'en comprendre les causes. De plus, la prévention efficace du crime nécessite une approche globale qui tienne compte des facteurs sociaux, économiques et culturels pouvant favoriser la criminalité. [...]
[...] Généralement cela ne modifie sa propre image de soi, la personne ne se voit pas comme déviante. Les personnes qui pratiquent la déviance primaire conservent toujours un sentiment d'appartenance à la société et sont susceptibles de continuer à se conformer aux normes à l'avenir. Mais parfois, à cause de la réaction de la société ou de l'entourage, la déviance primaire peut se transformer en déviance secondaire. La déviance secondaire Elle se produit lorsque l'idée de soi et le comportement d'une personne commencent à changer après que ses actions ont été étiquetées de déviantes par les membres de la société. [...]
[...] Le déviant est donc celui auquel cette étiquette a été appliquée avec succès et le comportement déviant est celui auquel la collectivité attache cette étiquette. Fin brève, pour cette théorie, l'individu devient délinquant à cause de la réaction de la société par rapport à la déviance primaire. Cependant, ceux qui la font ont souvent été qualifiés de « déviants » par la société et en sont venus peu à peu à y croire eux-mêmes, assumer cette étiquette et à se comporter comme telle. [...]
[...] L'information la plus véridique provient des organismes gouvernementaux. Pour compléter celle-ci, des sondages sont réalisés pour estimer le nombre et la nature des crimes qui ne sont pas rapportés. Ces sondages sont plus efficaces pour découvrir des tendances. Ils ne couvrent pas tous les crimes, ne fournissent pas de statistiques utiles aux forces de l'ordre et ignorent souvent les offenses contre les enfants. [...]
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