Ce document s'intéresse à l'introduction à la sociologie du travail. Il est consacré à Pierre Naville, considéré comme étant le second père fondateur du travail étudié par la sociologie en France, le premier étant Georges Friedmann et qui prend une approche tout à fait différente.
[...] B - Subsomption du travail (concept) Essai sur la qualification du travail, P. Naville Mobilise un concept emprunté à Marx dans Le Capital : la Subsomption. Pour Marx, il s'agit de décrire la manière dont les relations sociales sont déterminées par les relations de travail. Il existe en effet deux sortes de travail : 1 - le travail visible qui est valorisé : lorsque l'individu travaille, il exécute des tâches, des missions qui correspondent initialement à sa fonction, son rôle - une sorte de travail invisible : fait en parallèle du travail visible, il constitue également une valorisation professionnelle, consiste en un effort permanent d'adaptation à un univers professionnel. [...]
[...] La sociologue Anne Revillard dans une perspective plus historique du travail des femmes, publie en 2016 La cause des Femmes, elle y livre une comparaison France/Québec. Elle identifie 3 grandes périodes historiques dans la France contemporaines dans les politiques contemporaines mises en place - années 60/70 : l'enjeu prioritaire était de défendre la liberté des femmes de choisir entre activités professionnelles et l'éducation des enfants au foyer - années 80/90 : l'égalité professionnelle est pensée indépendamment des difficultés spécifiquement féminines on ne pensait pas encore l'articulation famille / travail.) 3 - depuis années 2000 : promotion de dispositifs permettant précisément l'articulation vie pro/ et familiale comme moyen pour l'égalité entre homme/femme. [...]
[...] Plus globalement dans le monde professionnel, les femmes ont une perspective de carrière plus limitée que les hommes. S'explique par les stéréotypes fondés sur « l'essence féminine » qui donne des prétendues compétences et qualités aux femmes, et celles liées à la compétitivité n'en ferait pas partie, ou en tout cas pas de manière normale chez les femmes : Dans l'équipe qui a publié « Travailler au 21è siècle, Des salariés en quête de reconnaissance », certains des sociologues ont interrogé des cadres sur la place qu'occupent les femmes dans cet univers ultra-compétitif, la réponse : « Celles qui résistent ce sont des phénomènes, des dragons, des grosses personnalités, la parité est impossible dans ce milieu ». [...]
[...] De plus, les femmes disent plus volontairement aimer leur travail, y être attachées que les hommes. Plus on descend dans la hiérarchie, moins le sexisme est combattu. Inversement, plus les femmes sont diplômées, plus elles témoignent sur les actes de sexismes qu'elles ont pu subir. Les femmes élevées dans la hiérarchie professionnelle ont plus de ressources pour prendre conscience des situations de sexisme et pour dénoncer les situations de discrimination qui prennent place au travail et qui créent un plafond de verre. [...]
[...] Paradoxalement, ce système externe au travail ne montre jamais plus ce qu'il est dans la sphère travail. Ex : discrimination raciste très visible dans le monde du travail. l'analyse du marché de l'emploi / des contrats de travail permet de poser tout un tas de question sur l'évolution de nos sociétés, cela nous donne la hiérarchie sociale : la place des différents groupes sociaux, et pas seulement dans le monde du travail, ex : groupes Homme et Femme (et pas juste sur le fonctionnement du travail). [...]
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