Projet ACP : les motifs de divorces dans l'Europe des douze (2007)

Résumé du document

Ce dossier vise à étudier les différents motifs de divorces dans l'Europe des douze. Le nombre de divorces dans ces pays là augmentant de manière significative, il est intéressant de voir quels en sont les motifs. Les données que nous utilisons pour réaliser cette étude proviennent des statistiques européennes EUROSTAT de l'année 1994. Ce rapport, s'appuie sur une méthode d'analyse en composantes principales, facilitée par l'utilisation du logiciel SPAD. Les sorties informatiques sont fournies en annexe.
Dans une première partie, on se contentera de faire une étude basique du tableau de données, en en faisant une analyse statistique élémentaire, fondée sur les moyennes et la variance de nos variables, ainsi que sur la matrice de corrélation.
Puis, dans un deuxième temps, nous ferons l'analyse en composante principale proprement dite, en choisissant tout d'abord nos axes factoriels et en analysant les cercles de corrélations et les plans factoriels. Cette méthode nous permettra d'analyser le comportement de chaque pays par rapport aux variables, et ainsi d'en dégager les principales caractéristiques.

Extraits

[...] De plus, l'Espagne semble avoir pour cause de divorce importante la perte de passion amoureuse. Les pays du Sud se rejoignent donc bien par leur comportement en ce qui concerne le facteur 1. France : Le plan utilisé pour son analyse est le plan 1-2. La France se situe en bas à droite de ce plan, ce qui signifie que les problèmes entre parents et enfants sont un motif assez fort de divorces par rapport à la moyenne européenne. De plus, les problèmes d'échanges apparaissent être un motif extrêmement important de divorces. [...]

[...] Les autres variables sont moyennement voire faiblement corrélées aux deux facteurs. Par exemple, la variable AMO n'explique aucun des deux facteurs, ce qui montre que la perte d'amour intense n'entraîne pas forcément l'absence d'échange et l'infidélité. Cercle de corrélation 2-3 A première vue, ce cercle paraît mieux réparti que les deux précédents, puisque plusieurs flèches sont de directions opposées, ce qui montre qu'il y a des corrélations négatives entre les variables. En effet, plusieurs couples de variables s'opposent négativement : tout d'abord, on constate que PB est extrêmement corrélée négativement à INT. [...]

[...] L'infidélité est un motif de divorces très important en Grèce, par rapport à la moyenne des douze pays étudiés. En revanche, le motif de problèmes d'échanges dans le couple ne semble pas être un motif important de divorce. Cela vient confirmer les données du tableau centré réduit pour les cinq variables contribuant fortement à la formation du facteur 1. Portugal : Ce pays est analysé sur le même plan que la Grèce. Il est situé en bas à gauche de ce plan, ce qui montre que l'infidélité est un motif de divorce assez élevé, alors que celui des problèmes d'échanges est très faible (le plus faible des douze). [...]

[...] L'infidélité n'a donc aucune incidence aussi bien sur les problèmes d'échanges que sur l'harmonie familiale. La variable PB est représentée par une flèche très longue dirigée de très nettement vers le facteur 2 négativement, ce qui confirme sa contribution importante à la réalisation de ce facteur. Cela paraît logique, puisque le facteur 2 est celui de l'harmonie familiale. La dernière variable intéressante à analyser est DEP, puisqu'on remarque sa forte contribution positive au facteur alors qu'elle est faiblement corrélée aux autres variables. [...]

[...] Angleterre : Elle est analysée sur le plan et se situe en haut légèrement à gauche. Ceci montre que, par rapport à la moyenne des douze pays, l'infidélité est un motif assez faible de divorce en Angleterre. De plus, les Anglais divorcent un peu plus que la moyenne pour des raisons de mésententes entre parents et enfants. Conclusion On a donc fait ressortir après cette analyse qu'il n'y avait pas vraiment de catégories pouvant regrouper plusieurs pays en fonction de leurs motifs de divorces au sein de l'Europe des douze. [...]