Ce document est un dossier complet et entièrement rédigé qui parle de pour resituer de La marche du Sel qui a eu lieu en Inde sur une période courte puisqu'elle s'est passée du 12 mars au 6 avril 1930. Il s(agit de l'une des actions qui constitue l'une des plus symboliques menée par Gandhi. En effet, elle constitue les prémisses d'un mouvement de désobéissance civile qui s'est poursuivi durant quatre ans.
[...] Le cinq mars mille neuf cent trente et un est signé le pacte de Delhi qui met un terme aux actions de désobéissance civile. Cet accord ne clôture pas la gabelle mais il donne la possibilité aux villageois résidants à proximité d'un lieu de production d'en disposer librement et d'en faire commerce sur un espace géographique restreint. Cette concession faite par le Mahatma n'est pas du goût de tous et il essuie de nombreuses critiques de la part de proches politiques. [...]
[...] Ce geste symbolique fut alors repris les jours suivants par des millions d'Indiens sur l'ensemble du territoire. Un message fort est également délivré au peuple indien : « Aujourd'hui, tout l'honneur de l'Inde est symbolisé par une poignée de sel dans la main des résistants non-violents. Le poing qui tient ce sel pourra être brisé, mais ce sel ne sera pas rendu volontairement. » Le pays est alors enclin à une répression féroce et pourtant une partie de la population décide de s'émanciper en voulant désormais prendre son destin en mains, celui de l'indépendance. [...]
[...] Enfin, le dernier objectif a pour volonté de dénoncer les dérives colonialistes, anglaises tout d'abord, mais aussi celles qui s'exercent à l'échelle mondiale. Les actions de désobéissance civile sont nombreuses et la marche du sel n'en est qu'une illustration. Sa popularité repose avant tout sur le fait qu'il s'agisse d'une action concrète et fédératrice reposant sur l'abolition de la taxe sur le sel. Les actions menées par Gandhi peuvent apparaître complexes pourtant la manière dont il mène son combat repose avant tout sur la simplicité. [...]
[...] » Gandhi est conscient que le regain de dynamisme de son pays passe par la compétence de ses décideurs. Par cette action de masse il sait que des meneurs insoupçonnés vont émerger et qu'ils seront indispensables pour créer un nouvel élan. Sa crainte d'une arrestation au cours de son périple lui fait penser qu'il est nécessaire que d'autres individus soient capables de le remplacer et de délivrer à leur tour son message. Au-delà de cette crainte, il souhaite son arrestation et il pense que les anglais vont répondre à ses attentes. [...]
[...] Ses expériences sud-africaines l'avaient déjà guidé dans sa recherche de vérité. Elles lui avaient permis de créer la « satyâgraha » ou « attachement ferme à la vérité », principe de contestation et de résistance à l'oppression par la non-violence et la désobéissance civile, qui lui permis de faire abroger deux lois discriminatoires alors portées par Jan Smuts, homme d'état sud-africain qui représentait alors les intérêts de la Grande Bretagne. Ces lois portaient sur deux thématiques, la première concernait une taxe d'un montant de trois livres qui voulait être imposée aux indiens originaires du Natal et la seconde un projet de non reconnaissance des unions maritales indiennes et musulmanes. [...]
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