Explorer un des aspects du cours « Arts et Islam : sacré et expressions contemporaines » en menant une mini-recherche qui répond à une question de départ. Ce dossier permet d'évaluer : la méthodologie de recherche (initiation), la compréhension de textes théoriques, les capacités d'analyse et de synthèse.
Elle comprend trois grandes parties (introduction, développement, conclusion).
[...] Finalement, c'est par la voie du soufisme, que nous avons déjà évoqué ci-dessus, qu'il va pouvoir concilier sa foi et la pratique de la musique. En ce sens, il s'ouvre à un discours prônant la paix et l'amour, ce qui correspond aux principes du soufisme tel que l'a montré le grand poète mystique persan Rûmî au cours du XIII[ème] siècle. Mais surtout, son objectif est de faire comprendre au plus grand nombre (c'est à dire à la société française et occidentale en générale) que l'islam est « compatible » avec la République et la démocratie. [...]
[...] En effet, toujours selon El Asri, « le rap, lui, est significatif d'un contexte social et culturel particulier des Etats-Unis. Il est aussi l'héritier d'un mouvement de lutte contre les discriminations raciales et en faveur des droits civiques pour la population afro-américaine. Mais le rap est également marqué par une inclinaison pour l'islam qui se confirme tant par l'affirmation de l'appartenance de rappeurs à l'islam ou aux organisations musulmanes américaines que par les textes qui ont font l'apologie ( . [...]
[...] En ce sens réside l'ambiguïté. Ceci est confirmé par Ameneh Youssefzadeh. Selon ce spécialiste, « bien qu'il n'y ait aucune interdiction absolue de l'art musical dans le Coran, la musique a toujours été un objet de méfiance de la part de certains courants de pensée musulmans et son caractère licite ou «illicite», harâm, entraîne aujourd'hui encore d'âpres discussions, en particulier chez les fondamentalistes. Elle leur paraît en effet douée d'un pouvoir magique, susceptible de conduire l'homme aux pires excès en le détournant de la pratique religieuse. [...]
[...] Il le confirme dans les propos suivants : « ma religion c'est l'amour. Cela veut dire que l'islam est une religion d'amour comme le judaïsme, comme le christianisme etc. Mais il se trouve que je suis musulman et pour moi la violence ne peut en aucun cas être une solution. Et toute vie est sacrée » (Abd-al Malik, 2015). Conclusion Pour Lorenzo Devilla, « les rappeurs s'érigent en représentants d'espaces clairement localisés, les banlieues et les « cités », et d'un des groupes sociaux qui y évoluent, à savoir les jeunes issus de l'immigration » (Devilla, 2011). [...]
[...] Puis, dans un second moment, nous apprécierons le moment qui a vu un pan de la culture urbaine (le rap en l'occurrence) être approprié par la religion musulmane. Enfin, dans un dernier point, afin de mieux comprendre notre propos, nous prendrons comme exemple le cas du rappeur et slameur français Abd-al Malik qui peut être représenté comme le représentant le plus charismatique, au sens wébérien du terme, des artistes qui ont choisi de mêler le rap avec la religion musulmane. [...]
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