Cette analyse, complète et entièrement rédigée, porte sur « une grande enquête européenne sur les valeurs auxquelles les gens tiennent ».
Nous ferons dans une première partie un état de l'art : 2 pages d'introduction sur l'influence de la religion sur l'adhésion à un parti politique pour lequel des catholiques, des musulmans, des juifs etc. votent à gauche ou à droite, d'après la littérature sociologique. La problématique et les hypothèses. La seconde partie fait une analyse des données et comprend 2 pages de rédaction d'après les chiffres des tableaux.
[...] En d'autres termes, et cela fera office de problématique, dans quelles mesures la religion ou les convictions religieuses d'un individu peuvent influencer les décisions de ce dernier dans le choix politique ? Pour ce faire, nous proposons comme hypothèses les pistes suivantes : * L'appartenance religieuse influence la pratique politique * L'intérêt politique guide l'individu dans ses pratiques et ses choix politiques * Il existe des variations de choix politique selon l'appartenance religieuse * Le vote est marqué par l'identité religieuse * L'importance de la vie politique ou non peut être influencé par ses croyances religieuses II. [...]
[...] Sujet : l'intérêt religieux influence t-il l'implication à un parti politique ? I. État de l'art Selon Guy Michelat et Michel Simon, « s'interroger sur l'enchaînement complexe des processus qui aboutissent au vote, c'est, dans une large mesure, chercher à élucider le contenu et la forme des relations qu'entretiennent déterminants socio-économiques, organisations symboliques et attitudes et comportements politiques. On a pu en effet montrer que le vote (contrairement à ce qui avait souvent été avancé) est associé, en termes de probabilités, à des systèmes organisés de représentations, d'attitudes, de normes, affectivement valorisés, que nous nommons ici organisations ou systèmes symboliques » (Michelat, Simon, 1989). [...]
[...] C'est le cas pour le judaïsme, l'islam et l'hindouisme par exemple. De ce fait, la fréquence de la pratique religieuse nous a paru pertinente à interroger par la suite dans la mesure où elle poursuit notre précédente réflexion. Ainsi, à la lumière de nos données, force est de constater que les catholiques sont ceux qui possèdent le plus fort taux d'adhésion aux pratiques religieuses, que ce soit par semaine ou durant les fêtes religieuses En deuxième lieu, nous trouvons les musulmans qui sont eux 21,2% à prier une fois par semaine et 13% durant les fêtes religieuses. [...]
[...] En effet, Sur ceux qui ne sont pas du tout intéressé par la politique affirment qu'ils ne signeront jamais de pétition contre qui pourrait en signer une. Ceux qui affirment être peu intéressés sont à avoir déjà signé une pétition. Là encore, aucune majorité ne se dégage, surtout pour celles et ceux qui ont un intérêt pour la politique. Ce même constat prévaut pour l'autre grande pratique politisée à savoir la manifestation. En effet, sur ceux qui ne sont pas du tout intéressés par la politique affirment qu'ils ne manifesteront jamais contre qui pourrait manifester. [...]
[...] Dans cette perspective, ce travail présent permet de faire progresser l'état de l'art sur la question dans la mesure où il tente de mesurer si on peut corréler la pratique du religieux avec la pratique politique. En effet, la socialisation de l'individu, qu'elle soit primaire ou secondaire accompagne ce dernier afin qu'il se place dans un champ social pour reprendre la terminologie de Pierre Bourdieu qui lui permette de mettre en lumière ses propres intérêts. Finalement, il serait donc intéressant de poursuivre ce travail, en se resserrant peut-être les critères choisis afin que de véritables conclusions puissent être apportées. [...]
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