Homme primitif au 20e siècle, anthropologie, mondialisation, écarts de développement, évolution de l'humanité, populations indigènes, colonialisme, environnement social
Le qualificatif de primitif est donné par les premiers anthropologues et évolutionnistes américains notamment comme Morgan, Tylor, etc. pour désigner les tribus indigènes d'Amérique au XVIIIe siècle. Cette notion de primitif est élargie par la France coloniale en 1900 pour toujours designer les populations africaines colonisées dites primitives, l'outre-mer. En effet, le primitif peut être défini comme toute personne n'ayant pas une capacité d'analyse, un raisonnement scientifique, culturel, savoir intellectuel vivant en effet "comme des primâtes qui grimperaient des arbres", une vie à la sauvageonne, etc. Que représente de nos jours le terme primitif ?
[...] Cependant, le primitif au XXI è siècle existerait sous forme de « sauvage », de vie à la sauvageonne. En revanche, avec la mondialisation en ce XXI è siècle, difficile de reconnaitre un primitif à travers son habillement, son style de vie. Le primitif dérive du mot primât qui signifie littéralement l'Homme à l'état sauvage, le bipède. La bipédie étant la caractéristique physique première de l'Homme en effet le terme primitif a suscité beaucoup de débats, d'émoi de la part d'anthropologues notamment africanistes qui, pour certains ont passé toute une carrière d'anthropologue à tenter de comprendre le primitif, sa pensée, son mode de vie, sa croyance, le sens à donner à son existence, son environnement social, etc. [...]
[...] Les évolutionnistes américains traitaient les amérindiens de primitifs, d'indigènes, de même que les australiens traitaient les Papous, les Papouasie de la Nouvelle Guinée comparé à leur civilisation, leur culture, leur niveau développement, leur savoir faire, de primitif, etc. Cependant, l'étude des populations dites primitives permise de mettre fin à beaucoup de préjugés concernant les populations dites indigènes comme les anthropologiques entre autres africanistes comme Balandier, Griaule, Jean Pierre Olivier de Sardan, Claude Meillassaux, etc. Peut-on de nos jours considérer un peuple de primitif ? [...]
[...] L'expression du mot primitif a suscité et suscite de nos jours de nombreuses interrogations par les anthropologues, spécialistes des Sciences Sociales. Le primitif dérive du mot primât qui signifie, primo, début. Donc le primitif signifierait littéralement le « singe », l'Homme à l'Etat sauvage, le début de l'existence humaine, l'Homme à l'Etat brut, etc. Le primât est en effet une période remontant à la genèse de l'humanité, du départ de l'évolution humaine par rapport à la morphologie du corps, notamment l'anthropologie physique, le développement humain, le primât étant le premier stade de l'évolution de l'espèce humaine, etc. [...]
[...] Cette notion de primitif est élargie par la France coloniale en 1900 pour toujours designer les populations africaines colonisées dites primitives, l'Outre-mer. En effet, le primitif est peut être définie comme toute personne n'ayant pas une capacité d'analyse, un raisonnement scientifique, culturel, savoir intellectuel vivant en effet comme des primâtes qui grimperaient des arbres, une vie à la sauvageonne, etc. Que représente de nos jours le terme primitif ? La genèse de l'anthropologie est issue d'une quête de l'autre, l'autre par rapport à sa culture, à son fonctionnement social, sa tradition, à sa civilisation, à ses us et coutumes, etc. [...]
[...] Difficile de reconnaitre le primitif de nos jours, mêlé à des populations plus ou moins civilisées, le primitif serait actuellement quelqu'un dénoué de : savoir ; - croyance ; - valeur morale ; - norme juridique ; - valeurs sociétale moderne, civilisée ; Enfin, une socialisation à l'ancestrale, digne des temps anciens, de la préhistoire ou du moyen âge, etc. Cependant, certaines populations des Etats africains considérées depuis longtemps de « primitives », d' »indigènes » sont de plus en plus civilisées à l'Occidentale, une croyance. En effet, le terme primitif de nos jours est tombé en désuétude, désuètes. Les populations longtemps temps considérées de primitives sont de nos jours parmi les populations, les peuples civilisés. [...]
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