C'est en automne 2007 que je rencontre les membres d'un groupe de rock en formation pour participer à l'aventure en tant que musicienne. L'expérience a pris fin en juin 2008 et c'est deux ans après son commencement que je me retrouve à prendre un certain recul par rapport à cette situation organisationnelle pour en relater les éléments les plus marquants comme ceux des plus apparemment insignifiants.
D'un point de vue méthodologique je fais avant tout appel à mes souvenirs, mais j'ai aussi recontacté un des musiciens pour plus de sûreté en ce qui concerne les données socialement objectives sur les anciens membres, comme la profession de leurs parents. Mais ce dernier m'a aussi donné un point de vue personnel quant à son expérience, me donnant les raisons qu'il estimait être premières dans l'abandon du projet et auxquelles j'ai réfléchi au moment d'aborder l'analyse de quelques points clefs.
En outre, cette situation organisationnelle étant composée d'un très petit groupe d'acteurs et l'expérience ne durant que huit mois je vais m'attacher à restituer son « histoire » à la manière d'un récit narratif continu.
Si du premier au cinquième mois le groupe était constitué de quatre membres, nous avons été cinq participants. Les prénoms Grégoire, Jeanne, Salif, Xavier, et Lyena sont choisis de manière fictive, mais non hasardeuse car j'ai voulu respecter les connotations des prénoms originaux, en effet la question de la région d'origine (de naissance ou via les parents) va avoir une importance – quoique somme toute relative.
L'évolution de cette situation organisationnelle peut-être présentée en deux temps, le premier étant celui de la prise de contact et de la détermination de l'intérêt et des objectifs du groupe de musique qui entame une phase d'engouement. Le second serait alors celui du déclin, de l'éloignement de la pratique par rapport aux objectifs, qui se terminera par la séparation des membres au sein de l'organisation et au-dehors.
[...] Elle était étudiante en première année de licence de sciences économiques à l'université d'Orsay où elle avait connu Xavier son compagnon. A côté de ses études et du groupe de musique elle travaillait le samedi dans un magasin de sport pour avoir un peu plus d'autonomie financière vis-à-vis de ses parents. Sur le plan musical elle avait pris des cours de violon pendant quelques années, mais sur le plan vocal c'est sur sa mère qu'elle s'appuyait car cette dernière avait une longue expérience de chorale, Lyena la présentera comme sa principale source de motivation. [...]
[...] La batteuse apprend à monter une nouvelle batterie, la chanteuse se familiarise avec l'utilisation du micro et les guitaristes se demandent lequel va servir de basse. Xavier a bien apporté un cédérom de Muse avec le morceau que chacun a dû travailler chez lui pour entamer cette première expérience musicale à quatre, comme convenu lors de la rencontre au domicile de Grégoire. Le morceau est écouté une première fois tous ensemble, puis la deuxième fois chacun doit placer son instrument dessus. [...]
[...] Mon groupe de rock ou la structure simple de Mintzberg revisitée Introduction et présentation des membres de l'organisation C'est en automne 2007 que je rencontre les membres d'un groupe de rock en formation pour participer à l'aventure en tant que musicienne. L'expérience a pris fin en juin 2008 et c'est deux ans après son commencement que je me retrouve à prendre un certain recul par rapport à cette situation organisationnelle pour en relater les éléments les plus marquants comme ceux des plus apparemment insignifiants. [...]
[...] Lyena exprime son refus, expliquant que les rôles sont fixés, qu'elle ne sait pas aussi bien jouer de la guitare que lui et qu'elle en a assez de voir qu'il veut toujours prendre plus 5 d'importance. La batteuse propose d'essayer de commencer la séance, que la salle est petite donc si Xavier ne dispose pas de micro on l'entendra quand même et que sinon ils peuvent se rapprocher l'un de l'autre autour du micro, cela n'amoindrira pas le rôle de Lyena. Le premier morceau est lancé et terminé tant bien que mal. [...]
[...] Sur ce dernier sujet il rejoint Jeanne, et ils prévoient d'aller ensemble à l'un de ceux de la région parisienne. Puis chacun rentre chez lui L'après groupe : rencontre en dehors du cadre de l'organisation Grégoire gagne quatre places pour l'enregistrement d'une émission musicale avec Muse en tête d'affiche en appelant une radio rock. Il propose au premier guitariste, à la chanteuse et à la batteuse de l'accompagner, les trois acceptent volontiers et sont ravis de cette proposition qui rassemble les membres dans un cadre dédié à la musique mais hors de séances en studio. [...]
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