Y a-t-il des facteurs aggravants, ou au contraire aidant, qui ont joué sur l'impact psychologique de la crise sanitaire sur les étudiants ?

Thèmes abordés

crise sanitaire, impact psychologique, étudiants, femme, hommes, recodage, Covid-19, études, motivation, émotions, variables

Résumé du document

Les femmes ont éprouvé plus de difficultés psychologiques que les hommes pendant les trois derniers mois de cours à distance.
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Notre hypothèse est que les femmes témoignent de plus de difficultés psychologiques. Dans cette perspective, la question 29 est à mettre en ligne puisqu'elle correspond aux caractères fixes, c'est la variable indépendante et explicative.
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Dans les résultats de cette enquête, il est observé que les femmes présentent un risque plus important de détresse psychologique et de symptômes anxieux que les hommes. En effet, comme nous pouvons le voir sur le graphique en forêt ci-dessous, pour 100 hommes, il y a 197 femmes qui témoignent d'une détresse psychologique.

Extraits

[...] Nous avons par la suite, fait la variable score de la 27: La variable score nous permet de prendre en considération toutes les modalités de la question 27, qui est notre variable expliquée. Pour faire la variable score nous avons décidé d'accorder 1 en quotient a toutes les modalités de réponse pour ne pas faire de hiérarchie entre les mal-êtres psychologiques. Nous avons attribué 0 lorsque la personne a répondu non à la modalité. Le score va donc de 0 à ce qui crée 5 possibilités de classement. [...]

[...] Troisième tri croisé : pièce calme Hypothèse : Le fait de disposer d'une pièce calme favorise la poursuite des études. En croisant les questions 23 (disposez-vous d'une pièce calme pour étudier et 25 (Avez-vous pensé abandonner ou interrompre vos études du fait de la crise sanitaire nous souhaitons vérifier l'existence d'une corrélation pour répondre à la question suivante : Le fait de disposer ou non d'une pièce calme pour travailler influence-t-il la volonté d'interrompre ou non ses études ? Les questions avec les modalités de réponses, telles que présentées aux répondants : Les données de réponses en effectifs et en pourcentages, à la question 25 : 46 étudiants, soit 22,8% des répondants, déclarent avoir pensé à abandonner ou interrompre leurs études du fait de la crise sanitaire. [...]

[...] Pour l'interpréter il faut étudier la p-valeur. La p-valeur est de 19%. Nous savons que si elle est supérieure à nous ne pouvons pas affirmer qu'il y a corrélation entre les deux variables. En effet, nous ne pouvons pas rejeter notre hypothèse nulle mais ne pouvons pas la confirmer. Nous ne pouvons rien déduire de notre tri croisé. Ainsi, nous pouvons soutenir que l'hypothèse nulle n'est pas confirmée. Il nous est impossible de déduire une corrélation entre les deux variables. [...]

[...] À ce titre, il est intéressant de mentionner une étude longitudinale nommée COVER, qui a interrogé des étudiants issus de trois établissements d'enseignement supérieur de Rennes (l'EHESP, la Rennes School of Business et Sciences Po Rennes) sur leur santé mentale en octobre et en décembre 2020. Cette étude est menée par un groupe de chercheurs de l'EHESP, de l'institut pasteur et de Santé publique France. Il y a 784 étudiants qui ont répondu au questionnaire de décembre sur lequel nous allons nous appuyer. Dans les résultats de cette enquête, il est observé que les femmes présentent un risque plus important de détresse psychologique et de symptômes anxieux que les hommes. [...]

[...] de Séverine Landrier", s'interroge quant à trois facteurs déterminants de la réussite universitaire des étudiants, selon leur cohabitation. L'article s'appuie sur des informations récoltées de manière récurrente tous les trois ans depuis 1994 par l'Observatoire national de la vie étudiante à l'échelle nationale et se rapportant à l'ensemble des étudiants. Les données récoltées par le CROUS sont également utilisées. Dans l'article, il est dit que "l'analyse comparative des résultats entre différentes enquêtes relatives aux conditions de vie permet plus précisément de conclure que la décohabitation est plutôt un effet de la réussite plutôt qu'un déterminant de la réussite." ( p 10). [...]