femme, musulmane, Turquie, Iran, modèles sociaux traditionnels, modèles sociaux occidentalisés, empire ottoman, Tanzimat, période pahlavi, réformes Kémalistes, République Islamique, islamisation, voile, féminisme
La question du genre représente un enjeu principal des pays musulmans où la religion instrumentalise la vie quotidienne.
En effet, les pays musulmans relèvent du droit musulman, ou fiqh et se basent sur la loi coranique ou la charia pour définir les obligations qui touchent à la vie des femmes et des hommes et réglemente la totalité de leur vie.
La question qui a suscité tant de controverses et a passionné l'opinion publique est bel et bien celle de la femme et de la place qu'elle occupe dans les sociétés dites musulmanes.
[...] Elles se débarrasseront de la féminité parce qu'elles seront perçues comme des êtres humains. Le féminisme kémaliste, pousse les femmes à travailler et à participer à la vie publique par ce biais. La femme instruite ayant une activité professionnelle est valorisée. Elle accède donc à la liberté au prix de sa virilisation et au refoulement de sa féminité, car c'est une menace pour l'ordre social. De plus, la femme doit se rendre inaccessible; sa féminité et son désir personnel sont réprimés. [...]
[...] Contrairement à la révolution précédente qui n'incluait qu'une tranche de la société, la révolution révolutionnaire fera participer des femmes issues des classes basses et moyennes également. De nombreuses femmes y compris les traditionalistes répondent à l'appel de Khomeiny pour participer aux manifestations. Les femmes vont jouer un rôle majeur en contribuant à la victoire de la révolution. Cependant, avec cette révolution, il va y avoir une perte des acquis de l'époque pahlavi. Le groupe qui va hériter du pouvoir fait partie de la classe moyenne traditionnelle et religieuse. La première conséquence de cette révolution serait l'annulation de la loi sur la protection de la famille. [...]
[...] (Musulmanes et modernes p 55). En effet, avec la république des coutumes étrangères arrivent ; les valeurs esthétiques se modifient, la notion du beau et du laid change, avant la femme idéale était féconde, forte et en bonne santé, maintenant, elle est élégante et prend soin d'elle. Les vêtements se modifient en fonction des activités de la journée et montrent ainsi la participation de la femme à plusieurs activités dans le champ public. Les gouts changent, la femme s'intéresse de plus en plus à la mode qui est un symbole de la modernité. [...]
[...] En effet la société iranienne traditionnelle exclut les classes sociales moyennes et supérieures, et incite une forme de ségrégation sexuée dans le champ public. La femme doit absolument être vêtue d'un chador en dehors de son espace privé, et son rôle est dévolu aux tâches domestiques. La femme est donc maintenue dans un rôle traditionnel. Ces attitudes traditionalistes se confrontent violemment avec les attitudes et les coutumes des classes moyennes et supérieures laïques, particulièrement à Téhéran. A l'époque de pahlavi par exemple, plusieurs réunions mixtes ont eu lieu. [...]
[...] En 1987, le conseil culturel et social des femmes est crées. Des professions vont s'ouvrir aux femmes. Dans le même esprit, les femmes vont avoir accès à des filières universitaires auparavant interdites pour elles, de plus une des filles du président Rafsandjani devient députée. Par ailleurs, la loi sur le divorce va être modifiée. En mai 1997, un nombre important de femmes participe à l'élection présidentielle, votant en majorité pour khatami. Les ONG des défenses des droits de la femme vont se multiplier en Iran (EX :Le Bureau Général pour les Questions des Femmes et les Questions Judiciaires). [...]
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