ITER, énergie, fusion, électricité, développement durable
ITER signifie, en latin, chemin, mais également International Thermonuclear Experimental Reactor. En effet, le projet ITER est un des projets les plus ambitieux jamais connus en termes d'énergie. Il est le fruit de l'engagement de 35 pays en France, ainsi que de nombreux industriels français, dans le département des Bouches-du-Rhône.
[...] À terme, ITER a pour vocation de rassembler plus d'un millier de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens appartenant aux domaines de la fusion, du plasma, ou à d'autres domaines de compétences techniques et scientifiques. L'objectif est de parvenir en 2060 à raccorder au réseau électrique français et mondial des réacteurs à fusion inspirés de celui d'ITER. Le projet inspire, bien davantage, de nombreuses start-ups, qui suivent de très près les projets en cours à ITER, afin de lancer leurs propres prototypes de réacteurs nucléaires utilisant la fusion. La Fusion Industry Association en réunit 21 ; l'entreprise General Fusion concurrence même ITER pour prouver que sa technologie peut fonctionner dans un environnement de centrale électrique. [...]
[...] Énergie – Le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) ITER signifie, en latin, chemin, mais également International Thermonuclear Experimental Reactor. En effet, le projet ITER est un des projets les plus ambitieux jamais connus en termes d'énergie. Il est le fruit de l'engagement de 35 pays en France, ainsi que de nombreux industriels français, dans le département des Bouches-du-Rhône. Ces pays ont décidé la construction d'un réacteur expérimental baptisé « Tokamak », une machine qui doit montrer que la fusion peut être utilisée comme source d'énergie afin de produire de l'électricité, et ce sans émettre de dioxyde de carbone. [...]
[...] Le projet reste expérimental : c'est un test, ITER ne produira pas concrètement d'électricité. Jusqu'en 2040, les scientifiques ont pour mission d'optimiser les paramètres des expériences et d'observer le fonctionnement du plasma d'hydrogène, afin de concevoir s'il est de nature à tenir ses promesses. En ce qui concerne l'industrialisation du procédé de fusion, l'on évoque la fin de siècle : cela montre bien la vocation expérimentale du projet ITER. II. La fusion, une innovation Le principe de la fusion, c'est de refaire à l'identique la réaction de fusion de l'hydrogène qui se produit de façon naturelle au sein du soleil et des étoiles, afin de produire de l'énergie de façon massive. [...]
[...] Le projet d'ITER, c'est de reproduire sur terre exactement cette transformation et libération énergétique. Cela, en portant à une température de 150 millions de degrés le deutérium et le tritium, deux isotopes de l'atome d'hydrogène, rendus sous la forme de plasma. Un plasma est un gaz aux propriétés particulières : chaud, il est composé de particules chargées positivement ou négativement. La réaction produit alors un noyau d'hélium, et un neutron pourvu d'une grande énergie. Cette énergie, transformée en chaleur dans cette réaction, pourra permettre de produire de l'électricité. [...]
[...] Le tokamak d'ITER est voué à devenir le plus grand du monde, et à permettre de créer les conditions nécessaires pour expérimenter la fusion. Plus l'enceinte est grande, donc plus le volume de plasma est important, plus grand sera le potentiel de production d'énergie de fusion. Il est donc intéressant de tester si une grande quantité de plasma laisse le dispositif opérationnel. III. Une avancée dans la science Le nucléaire peut être un gage d'avenir, ainsi que le souligne le président Emmanuel Macron, car c'est « une énergie non polluante, décarbonée, sûre et pratiquement sans déchet ». [...]
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