cybercriminalité, Bénin, Calavi, pigeon, annonce, règlement du pigeon
Calavi ; ici quand il est 7 h du matin, ce n'est plus forcément l'heure de l'école pour certains de nos jeunes apprenants. Calavi, la plus grande ville du Bénin, est située à proximité de Cotonou la capitale économique du Bénin. Le Bénin, pays en voie de développement, connaît depuis lors toutes sortes de crises, que ce soit économique, socioculturelle et que sais-je encore.
Les phénomènes que sont le chômage et le sous-emploi entraînent les jeunes de nos jours vers la facilité. Ils (les jeunes) ont découvert un autre visage du gain facile grâce à l'outil informatique. Une technologie qui au départ devrait seulement leur faciliter l'accès aux connaissances est devenue plus qu'un simple outil de recherche. Les jeunes africains (Béninois en ce qui nous concerne) ont trouvé un moyen plus facile, plus simple et surtout illégal de se faire de l'argent. On leur donne un nom chez nous « GAYMAN ».
[...] La cybercriminalité au Bénin : Cas des jeunes à Calavi Calavi ; ici quand il est 7 h du matin, ce n'est plus forcément l'heure de l'école pour certains de nos jeunes apprenants. Calavi, la plus grande ville du Bénin, est située à proximité de Cotonou la capitale économique du Bénin. Le Bénin, pays en voie de développement, connaît depuis lors toutes sortes de crises, que ce soit économique, socioculturelle et que sais-je encore. Les phénomènes que sont le chômage et le sous-emploi entraînent les jeunes de nos jours vers la facilité. [...]
[...] Un gayman est d'abord un cybercriminel mais les deux ne sont pas forcément pareils. A Calavi (au Bénin) les gayman usent d'autres moyens traditionnels pour pouvoir atteindre leur objectif. Entre autre, un simple coup de fil suffit pour envoûter la victime (le pigeon en l'occurrence). Cette dernière obéit à la lettre au gayman sans se rendre compte qu'elle est manipulée. La sensibilisation autour du sujet mène les acteurs (cybercriminels) à développer de nouveaux atouts. Certains d'entre eux (les plus courageux) ont accepté se faire interviewer. [...]
[...] La cybercriminalité, même si le Bénin n'a pas été son premier pays africain d'adoption, il n'y aurait plus une grande différence entre ce pays et le Bénin. En gros ça fonctionne comme de fausses annonces. Je vends quelque chose qui n'existe pas mais je me débrouille pour que mon pigeon (le demandeur, l'acheteur) ait la preuve qu'elle existe. Le pigeon, ce n'est rien d'autre que le potentiel acheteur. Pour que la mise en scène ait l'ère plus crédible et pour facilement duper le potentiel acheteur, il faut que le pigeon soit à l'extérieur du pays où réside le cybercriminel. [...]
[...] C'est un métier un peu plus risqué que les autres mais ça porte ses fruits Nombreux sont les jeunes de calavi qui ne détiennent même pas le Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC) mais qui ont déjà fondé des familles et réalisé beaucoup de choses. De nos jours les réseaux de gayman s'agrandissent et à une vitesse hallucinante. Certains artistes musiciens ont même chanté pour accompagner la cybercriminilaté. Le phénomène est un peu partout dans le pays mais plus concentré à Cotonou et à Calavi. Il n'y apas de sots métiers dit-on, mais que dire de ça ? Il s'agit d'une sorte d'anarque instaurée au Bénin (Afrique) depuis un certain temps. [...]
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