La question qui se pose aujourd'hui est la suivante : faut-il contrôler les chômeurs ? Et comment sont-ils contrôlés aujourd'hui ?
[...] Soit, sans motif légitime, refuse à deux reprises une offre raisonnable d'emploi. » En application de ce texte, pour éviter une radiation, le demandeur d'emploi doit prouver tout au long de son parcours qu'il est en « recherche active », en le justifiant par des « copies de candidatures » à fournir lors des convocations de son conseiller. Egalement, il ne peut dire non plusieurs fois à un poste qui convient aux critères définis au moment de son inscription (fourchette de salaire, temps partiel ou temps complet, localisation, etc « offre raisonnable d'emploi »). [...]
[...] » La surveillance du chômage A ce stade, il semblerait qu'aucun contrôle du chômage n'existe. Et pourtant, il existe d'ores et déjà un dispositif de « contrôles généralisés de la recherche d'emploi », lequel consiste à vérifier régulièrement la véracité de la recherche d'emploi du chômeur. Cette loi, portée sous Nicolas Sarkozy par le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, indique déjà : « Est radiée de la liste des demandeurs d'emploi, la personne qui : soit ne peut justifier de l'accomplissement d'actes positifs et répétés en vue de retrouver un emploi, de créer ou de reprendre une entreprise. [...]
[...] Le contrôle des chômeurs est-il légitime ? La question qui se pose aujourd'hui est la suivante : faut-il contrôler les chômeurs ? Et comment sont-ils contrôlés aujourd'hui ? Le nouveau Président de la République, Emmanuel Macron, avait promis une réforme de l'assurance chômage. Encore fallait-il réussir les négociations entre partenaires sociaux. L'un des objectifs du gouvernement consistait alors à durcir le contrôle des inscrits à Pôle emploi. Pourtant, les chômeurs sont d'ores et déjà surveillés (I.). [...]
[...] La raison sous-jacente est que le salarié qui ne produit pas la valeur de son salaire ne sera pas embauché (ou sera licencié). Une approche serait de comparer uniquement les taux de chômage dans deux Etats ou deux pays différents, l'un où le salaire minimum local a été augmenté, l'autre où il est resté stable. Lorsque ces spécificités sont prises en compte, il devient clair que le salaire minimum peut réellement provoquer du chômage. Cependant, certains économistes et la population en général pensent que les salaires minimums sont nécessaires pour sortir les gens de la pauvreté. [...]
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