Sociologie, socialisation politique, jeunes, urbains, ruraux, sciences politiques, légitimité, carrière politique, entretien, mise en confiance, fluidité, langage corporelle, émotions franches, études, loisirs, centres d'intérêts, engagement, famille, actions militantes, élections présidentielles, participation au vote, vote blanc, établissement public ou privé, préoccupation des jeunes, anciennes et nouvelles générations, crise de confiance, enquête, partis politiques, inégalité, femme, conférence
Nous avons mené une enquête à quatre dans le cadre de notre étude sur la socialisation politique des jeunes. Mes collègues et moi avons décidé d'axer nos recherches sur le rapport à la politique des jeunes urbains, en comparaison avec les jeunes ruraux. J'ai dû mener l'entretien avec l'interviewée du milieu urbain, N W, vu que nous partageons plusieurs traits communs. L'entretien a été fluide, en partie à cause de ces points communs, bien qu'elle ne soit pas étudiante en sciences politiques.
[...] Au départ, nous avons assez rapidement convenu de nous orienter sur le thème du rapport des jeunes à la politique. Par la suite, nous avons réalisé que notre sujet devait être affiné. Nous avons donc choisi de nous concentrer sur la comparaison du rapport à la politique entre les jeunes des zones rurales et ceux des zones urbaines. Cette fois-ci, notre sujet était trop spécifique par rapport à notre capacité à recruter suffisamment de répondants dans les zones rurales. Nous avons alors décidé de comparer le rapport à la politique dans les zones rurales et urbaines. [...]
[...] N trouve cependant qu'être engagée en politique, c'est s'y intéresser, participer au vote, « vouloir être un acteur de l'avenir de son pays ». Pierre Bourdieu n'en dirait pas moins : « Pour changer la vie, il faudrait commencer par changer la vie politique. » Pour un engagement politique permet essentiellement « d`exprimer ses idées et de s'opposer à d'autres idées ». Elle considère ainsi qu'elle est engagée en politique, même si cet engagement n'est pas forcément matérialisé à travers la participation, par exemple, à un parti politique. [...]
[...] Concernant l'environnement scolaire, il apparaît qu'une certaine homogénéité prévaut davantage dans un établissement privé que dans un établissement public : « si on s'intéresse aux origines des élèves ou alors appartenance sociale, on s'aperçoit qu'il y a quand même une certaine homogénéité. » Dans le secteur public, la diversité des opinions politiques est plus marquée. L'un des aspects clefs est également l'intérêt des jeunes pour la politique. Cet aspect va de pair avec la question de la sensibilité de la scène politique aux préoccupations des jeunes. [...]
[...] Elle est, au moment de l'entretien, inscrite en classe préparatoire de mathématiques au Lycée Charlemagne, un lycée public de Paris, et également l'une des meilleures écoles préparatoires de France. L'enquêtée m'a donné une vision très parisienne et engagée, sans être très politisée, de la socialisation politique d'une jeune, que j'ai trouvée intéressante et qui donne matière à réfléchir. Le fait qu'elle ait fréquenté une école privée, puis une école publique m'a permis de voir que ces deux environnements avaient également un impact important sur son rapport au monde politique. [...]
[...] Compte rendu d'entretien sociologique : L'impact de l'environnement, du lieu de vie sur la socialisation politique des jeunes - Comparaison entre jeunes urbains et jeunes ruraux Nous avons mené une enquête à quatre dans le cadre de notre étude sur la socialisation politique des jeunes. Mes collègues et moi avons décidé d'axer nos recherches sur le rapport à la politique des jeunes urbains, en comparaison avec les jeunes ruraux. J'ai dû mener l'entretien avec l'interviewée du milieu urbain, N vu que nous partageons plusieurs traits communs. [...]
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