Systèmes scolaires, France, Allemagne, Grande-Bretagne, conventions universalistes, formation et emploi
En France : C'est leur réussite scolaire qui hiérarchise les élèves, qui se voient attribuer des places dans les filières. Les résultats scolaires président en grande partie de leur place dans le salariat. Le but de ce système scolaire est d'acquérir des savoirs, des connaissances techniques ou professionnelles. C'est le savoir scolaire qui aurait une valeur sur le marché du travail. On est plus dans un modèle méritocratique.
En Allemagne : le métier occupe une place très importante. Très tôt 50 % des élèves se préparent à un métier. Ici c'est le savoir professionnel, la capacité à travailler dans un métier. C'est cette capacité qui permet ensuite d'accéder à un emploi. On est plus dans un modèle professionnel.
Système britannique : la plupart des jeunes quittent tôt le système éducatif. C'est un système très inégalitaire. Après ces jeunes tentent de s'insérer dans des emplois peu qualifiés puis ils peuvent ensuite suivre des actions de formation professionnelle qui sont financées par l'état, les collectivités locales, par les individus eux-mêmes. C'est un système très individualiste. Ici l'individu doit oeuvrer à la construction de sa formation.
Système danois : Système fondé sur une forte de solidarité nationale. Objectif conduire une grande partie des jeunes à un savoir, à des connaissances minimales. Ils veulent créer une société assez cohérente, une société ou les écarts sociaux sont moindres. Ils ne cherchent pas à hiérarchiser les individus. Il y a un fort engagement des collectivités locales. Ici un grand nombre d'étudiants sont étudiants, mais aussi travailleurs. Le travail n'est pas représenté comme une activité qui ne permet pas de faire des études.
[...] Les négociations en Allemagne sont inscrites au niveau local. Contrairement à la France le tissu économique allemand est beaucoup plus concentré dans certaines régions. Les négociations sont possibles car les organisations patronales et syndicales sont beaucoup plus fortes et représentatives qu'en France. Cela permet au salarié d'être d'avantage légitime. C'est une représentation plutôt du type néo corporative. Les choix sont fondés par des micros gouvernements privés. Il n'y a pas vraiment de régulation nationale. Les choix sont divers selon les régions. [...]
[...] Ce gouvernement considère que les jeunes doivent être formés en partie dans l'entreprise. C'est là que va naître le baccalauréat professionnel. Cette idée d'apprentissage n'est pas tout à fait clivant entre la droite et la gauche. Cette tentative apparaît comme un moyen de lutte pour l'insertion des jeunes. En 86 la droite revient au pouvoir, et il y a une relance de l'apprentissage du CAP au bac pro. En 92, la gauche revient au pouvoir, et l'apprentissage va être de nouveau relancé et est confié aux régions. [...]
[...] Le système a donc moyennement fonctionné. Ce qui a péché dans ce système c'est le manque de régulation nationale. Le pouvoir donné aux structures locales a été trop important. - Bien souvent la formation des jeunes est prise en charge par l'appareil productif. Il y a une sorte de confiance donnée aux employeurs. On a une vision libérale de la formation des jeunes. - C'est un système difficile à étudier car il est très fragmenté. Selon les régions le système est différent. [...]
[...] Ce type de convention on la trouve dans les pays nordiques (Norvège, Finlande, Danemark, Suède Cette convention repose sur un principe majeur qui va organiser l'ensemble du système. Ce principe majeur, c'est la solidarité. L'école est construite comme une institution qui doit intégrer les individus dans la société mais aussi les amener à une citoyenneté de type sociale. Pour se faire l'école n'est pas organisée comme un système sélectif comme en France mais elle est plutôt organisée pour compenser les inégalités sociales. L'orientation des élèves est moins précoce qu'en Allemagne et elle est moins irréversible qu'en France. [...]
[...] L'etat a mis en place des dispositifs pour éviter l'entré massive de ces jeunes à l'université (sélectif sur les couts et sur les niveaux). L'université n'est pas une solution envisageable pour les jeunes en difficulté. Les jeunes allemands sont dans divers cas de figure. Ceux qui sortent du système dual on accès a des emplois peu qualifié. Les jeunes qui ont un bac et qui poursuive leur étude dans le système dual ont accès a des emplois plus qualifié. Il y a les jeunes qui vont à l'université. Il n'y a pas de mixité. [...]
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