Pour ce cours d'anthroposociologie des lieux de médiation, il nous a été demandé de réaliser un travail de terrain. Nous avons choisi le préhistosite de Ramioul pour différentes raisons : la réputation du musée, la proximité par rapport à notre habitat (région liégeoise) et le thème de la préhistoire.
En premier lieu, nous décrirons notre méthodologie. Nous expliquerons les axes que nous voulons observer, de quelle manière nous recueillerons nos données et informations. Notons que l'objectif global de notre travail est de parvenir à saisir les motivations individuelles des visiteurs et de réaliser des réflexions sur les interactions dans les diverses parties du musée et entre les différents acteurs sociaux.
Ensuite, une rapide description des lieux sera exposée. En effet, cela est nécessaire pour permettre de contextualiser au mieux nos observations.
Par la suite, nous présenterons nos différentes analyses des visites au préhistosite : l'anniversaire, la visite d'un groupe d'adulte et la finale d'un concours de tir préhistorique. Nous présenterons d'abord nos observations avant d'y analyser tous les aspects. De même, nous analyserons certains de nos entretiens dont les retranscriptions complètes figurent en annexes.
Nous cernerons ensuite plus particulièrement les visites libres (se déroulant à l'intérieur du musée) suivies d'une réflexion concernant la conception du musée au regard de la matière vue au cours.
En dernier lieu, un retour réflexif sur notre méthodologie et nos résultats sera présenté en guise de conclusion.
[...] Atelier utilisation et fabrication outils. Nous avons été invités à participer à cette activité avec les précautions nécessaires. En effet, le guide nous distribua un casque pour se protéger des éclats. Le but de cet atelier, comme celui des autres, est de reproduire les gestes d'Homo sapiens en confectionnant un médaillon en silex. Il faut d'abord tailler une pièce à l'aide d'une sorte de galet. Ensuite, grâce à la pointe taillée, il est possible de trouer la pièce dans le but d'y faire passer une ficelle. [...]
[...] Nous n'avons pas, pour notre part, observé des gens fourmis c'est-à- dire qui ne ratent rien, dans une logique de fanatisme Il nous semble que cela peut être dû aux dispositifs multimédias qui sont abondants dans le musée et surtout le fait que tout est condensé dans chaque pièce : additions de tableau et de bornes multimédias dans chaque pièce. Prenons par exemple la salle centrée sur le climat, le paysage et la glaciation. Dans celle-ci les périodes avant la glaciation, pendant et après y sont décrites dans des cabanes. A l'intérieur de celles-ci, nous naviguons à l'aide d'un joystick dans des paysages virtuels représentant ces différentes périodes. [...]
[...] C'est une discipline d'ailleurs qui est née d'expérimentations universitaires, ce qui est tout de même assez particulier. Quant au rôle du lieu de médiation, qu'ils ont choisi comme pôle principal (il accueille la finale, leur secrétariat s'y localise), nous supposons qu'il a été choisi pour ancrer encore plus la discipline dans un contexte, lié au passé, aux savoirs et à la médiation. De cette manière, ils pratiquent une activité qui prend une empreinte symbolique forte, jouant la finale aux sources dans un haut lieu du monde de la préhistoire. [...]
[...] En ce sens, le contexte a une intervention non négligeable sur les interactions. En effet, lors de la visite de la grotte, des gens parlent de claustrophobie, de la spéléologie A ce stade vont intervenir toutes sortes de réflexions personnelles qui nourriront les relations entre les visiteurs. C'est pareil lors de l'atelier du tir au propulseur, le contexte influence indéniablement les relations entre les individus. En effet, les gens vont se taquiner, les conversations tourneront autour d'un certain esprit de compétition. [...]
[...] Cette question est liée à des variables sociologiques classiques définissant les individus observés : rapports d'âge, de sexe, de fonction, de parenté, d'autorité. -Quels types d'interactions peut-on observer et comment le contexte intervient-il sur ces interactions ? -Comment les gens réagissent-ils face aux objets exposés, aux démonstrations, aux dispositifs ? -Quelles sont les attentes formulées par les visiteurs à l'égard du site ? Lorsque nous étions en situation d'observation, que nous participions aux ateliers, nous avons traduit ces questionnements de manière concrète : Que fait le guide ? A qui parle-t-il ? Comment les gens réagissent à ces interactions ? [...]
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