Éducateur spécialisé, assistant de service social, socialisation, socialisation primaire, socialisation secondaire, socialisation horizontale, socialisation verticale, éducation, classe sociale, lien affectif, lien social, addiction, trafic de drogue, conduite à risque, adolescence, incarcération, famille, violence
Jordan a 20 ans, il vient de passer 2 ans à la rue. Avant cela, il était en prison pour trafic de drogue qui s'opérait sur Liège et ses environs depuis son domicile, qui était en réalité celui de sa mère. Jordan avait, dit-il, grâce à ce trafic, plus de 2500 euros d'argent de poche par semaine ! Cet argent lu permettait d'acheter ce qu'il désirait. Pas besoin de travailler, se disait-il ! Pas besoin d'aller à l'école, de lire des livres ou encore d'avoir un diplôme. [...]
Jordan est fils unique. Dès son plus jeune âge, il a fréquenté l'enseignement spécialisé, car, selon ses dires, on l'aurait diagnostiqué comme étant caractériel à l'école, les dernières années ont été pour lui de plus en plus difficiles. [...]
De plus à l'époque, Jordan était en conflit perpétuel avec son beau-père, car celui-ci martyrisait sa mère tous les soirs, rentrait souvent ivre et se montrait la plupart du temps grossier et agressif. [...]
[...] Jordan n'a jamais lu un livre de sa vie. Son niveau de lecture est comparable à celui d'un élève de 1ere ou de 2ieme primaire. Il faut dire que lorsque les mots sont trop compliqués, Jordan est capable de vite s'énerver et de jeter le livre ou le magazine contre le mur. Combien de fois sa mère n'a elle pas dit « Tu es colérique comme ton père ». Jordan est fils unique. Dès son plus jeune âge, il a fréquenté l'enseignement spécialisé car, selon ses dires, on l'aurait diagnostiqué comme étant caractériel à l'école, les dernières années ont été pour lui de plus en plus difficiles. [...]
[...] - Socialisation vue comme processus interactif : La vie de Jordan est le résultat d'un processus interactif complexe entre divers agents de socialisation. Les interactions entre sa famille, ses pairs, l'école, les autorités et d'autres influences sociales ont créé un contexte où ses choix et comportements ont été fortement influencés par des forces contradictoires. En somme, la socialisation de Jordan n'est pas simplement un processus linéaire, mais plutôt un réseau complexe d'influences interconnectées. Les valeurs familiales, les interactions horizontales avec ses pairs, les pressions verticales des figures d'autorité et les expériences d'éducation formelle et informelle ont convergé pour façonner sa vision du monde et déterminer ses choix de vie. [...]
[...] Il faut dire que quand Jordan vivait encore chez sa mère, cela ne se passait pas bien déjà .il brossait les cours mais surtout il dealait en bas de chez lui. Cela, sa mère ne l'a su que lors du procès de son fils. De plus à l'époque, Jordan était en conflit perpétuel avec son beau-père, car celui-ci martyrisait sa mère tous les soirs, rentrait souvent bourré et se montrait la plupart du temps grossier et agressif. Il était même très violent quand il avait bu et comme il buvait tous les jours. [...]
[...] Son assistant social a dû appeler la sécurité et faire sortir Jordan tellement celui-ci était énervé. Jordan est connu des éducateurs de rue.il est inscrit au sein du programme houssine fiesta afin de pouvoir sortir de la rue directement. C'est à dire sans passer par la phase maison d'accueil et ce avec un programme adapté et personnalisé pour éviter de replonger. Le problème, c'est qu'il il s'est mis à consommer de la cocaïne sans leur dire et qu'il compte rembourser ses amis de la rue, toxicomanes également, une fois qu'il aura ses allocations du CPAS.il s'est mis aussi de nouveau à dealer avec la drogue qu'il a acheté avec l'argent qu'on lui a prêter et qu'il devra rembourser. [...]
[...] Analyse sociologique d'un individu en rupture de liens - La situation de Jordan Jordan a 20 ans, il vient de passer 2 ans à la rue. Avant cela, il était en prison pour trafic de drogue qui s'opérait sur Liège et ses environs depuis son domicile, qui était en réalité celui de sa mère. Jordan avait, dit-il, grâce à ce trafic, plus 2500 euros d'argent de poche par semaine Cet argent lu permettait d'acheter ce qu'il désirait. Pas besoin de travailler se disait-il Pas besoin d'aller à l'école, de lire des livres ou encore d'avoir un diplôme. [...]
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