Internet, son seul mot est devenu omniprésent dans nos conversations et dans la vie de tous les jours. Il est indéniable que l'on ne peut réfuter sa présence. Depuis quelques années, Internet s'annonce comme la convergence de tous les médias et technologies : presse, audiovisuel, télécommunication … et ce de manière égalitaire, laissant à tous l'opportunité d'en profiter. Les pratiques médiatiques sont aujourd'hui inhérentes aux pratiques culturelles. Les industries culturelles se ruent donc sur ce nouveau support pour faire transiter les échanges de production culturelle, et ceci à une rapidité étonnante.
Même, s'il n'y a pas si longtemps, les pionniers d'Internet n'avaient de cesse d'en parler comme un outil qui démocratiserait la société, en donnant un accès égalitaire à toute l'information disponible. Aujourd'hui, paradoxalement, la prise en main croissante du réseau informatique par différents internautes ou autres entrepreneurs de la toile peuvent nous laisser penser à un accès inégalitaire à internet, et à différentes autres inégalités. Il est facile de prendre pour exemple introductif le réseau social de « Facebook », réseau mondial de connaissances sur lequel on peut rejoindre des groupes d'individus portants sur de différents styles, idées politiques, culturelles, façon de penser, etc.
[...] De ce fait, il faut avant tout voir comment, site après site, ces derniers sont vus. A/Les sites internet facteurs de différenciations Tout d'abord, commençons par le site youtube, défini comme un site web d'hébergement vidéos d'après Wikipédia. Tout au long du même article,qui lui est consacré, youtube semble être accessible à tous, mais favoriserait, cependant, la promotion de graine d'artistes. Pour toucher le plus d'utilisateurs de ce site, les publicitaires, comme sur la vidéo présente, vont mettre en scène des personnes voulant devenir artiste (vers la fin de la vidéo), ou encore vont user de langages et gestuelles adolescentes, puisque le site revêt d'une fraicheur de l'esprit, même chez les moins jeunes. [...]
[...] Pour être plus claires, prenons l'exemple de l'expérience de LABOV réalisée en Amérique et pendant l'esclavage. Un individu noir se fait interroger sur ce qui se passe après la mort par trois expérimentateurs différents. Lorsque l'individu est interrogé par une personne blanche, son discours est incompréhensible, et grossier. Lorsque la même personne est interrogée par quelqu'un de noir, son discours est tout aussi mal construit, mais un peu moins grossier. Par contre, quand un troisième enquêteur noir vient s'assoit par terre avec l'enquêté, ce dernier parle certes de façon mal construite, mais sans agressivité. [...]
[...] Au-delà de cela, nous avons pu traiter également des inégalités entre classes sociales à travers la pensée de Labov, mettant en avant l'importance des conditions sociales qui priment sur ces inégalités langagières et donc des sites internet. Cependant, nous pouvons émettre une sauvegarde à notre analyse. Une limite qui serait en réalité une approche d'une vision incomplète de ces inégalités de classes sociales. En effet, ces inégalités peuvent être ressenties comme tel ou non selon le point de vue sociologique que l'on adopte. Ces inégalités ne font pas état d'un constat reconnu par tous. Il est vrai que l'analyse menée pourrait être perçue comme une vision incomplète selon l'approche culturaliste Boudonienne. [...]
[...] Pareillement, cette observation se fait lorsque la publicité s'adresse à des sites à connotation populaire. En effet, les deux jeunes personnes sur la vidéo vont s'exprimer avec un langage moins soutenu, des gestuelles et des rires plus grossiers. Comme BERSTEIN le définit, ces individus ont accès au code restreint synonyme d'utilisation d'expressions moins imagées, plus pratiques. Il faut bien comprendre, dans cette optique, que ce qui permet de marquer l'appartenance est fondé sur de l'abstrait. L'explication est de dire que cette distinction naît seulement qu'avec l'apparition de l'Homme et de ses groupes dominants. [...]
[...] Cela est logique, puisque ce site permet aux internautes d'ajouter sa photo aux vidéos clips, à des images . Dès lors, les publicitaires utilisent l'image, le dessin animé, réduisant ainsi les utilisateurs à la simple fonction de Jibjab, autrement dit les utilisateurs sont dépossédés de leur personnalité. Pour traiter des sites comme MSN vidéo, ou Google vidéo, les publicitaires utilisent des images légères, rappelant que certains utilisateurs postent des vidéos, qui le sont elles-mêmes. Dans toutes ces petites mises en scène, il est facile de remarquer que l'individu est défini par ce qu'il fait, ce en quoi il adhère, ou n'adhère pas. [...]
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