Croisement entre anthropologie de la santé et de l'alimentation et mise en application des types de méthode qualitative. Il s'agit d'une petite ethnographie + Entretien
[...] Halbwachs, Maurice « Morphologie sociale » Paris : Librairie Armand Colin (Edition électronique – Université du Québec à Chicoutimi) Grand-Clément, Adeline. « Blancheur et altérité : le corps des femmes et des vieillards en Grèce ancienne », Corps, vol no pp. 33- 39. A contrario, avoir le teint pâle signifie qu'on travaille en environnement fermé sans accès au soleil à longueur de journée, comme dans une usine ou dans un bureau. Cela traduit l'appartenance à une classe sociale inférieure. Bocoum, Ibrahima, Sandrine Dury, et Johny Egg. [...]
[...] A la question concernant l'information et l'effort consenti à se renseigner sur la composition des plats composants son régime alimentaire, l'interviewée déclare qu'elle ne faisait pas particulièrement attention à la composition de ses plats avant d'avoir son enfant. Elle explique que durant ses années d'études, son travail étudiant lui prenait beaucoup de temps, et devait se nourrir sur place, notamment en consommant du Fast Food. L'habitude à consommer ce type d'aliments a perduré, y compris au moment où elle est rentrée définitivement sur le marché du travail. [...]
[...] En 1938 déjà, le sociologue remarque que ce phénomène distingue l'accès à des biens alimentaires, de son symbole social et de son utilité immédiate. L'inégalité post-1945 dans les modes de consommation se manifeste donc non pas dans l'accès aux paniers de consommation, mais plutôt dans le poids qu'accordent les ménages selon leurs classes sociales à l'importance d'une alimentation équilibrée. Les classes nanties, dont l'accès aux biens luxueux n'a été qu'imparfaitement affecté, n'ont pas eu à perpétuer la situation d'abondance, et sont donc passées à d'autres modes marquant leur domination culturelle. [...]
[...] L'auteur souligne également l'existence d'un appareil public de redistribution et de services sociaux qui permettent de répondre aux urgences alimentaires. Pour le critère retenu par l'INSEE de pauvreté à moins de 60% du revenu médian, ce sont 8 millions d'individus concernés, soit 13% de la population en 2007. L'inégalité d'alimentation n'est donc plus qu'une simple question de choix caloriques, ou d'imitation des habitudes d'alimentation des classes dominantes, ou encore de revenu lui- même, mais plutôt de précarité et de manque de stabilité dans sa fréquence future. [...]
[...] Comme le soulignent Régnier & al. l'alimentation dépasse le simple cadre du besoin physiologique du besoin de se nourrir, et embrasse des sujets aussi variés que les normes culturelles, le patrimoine culinaire de la société, l'alimentation équilibrée pour une prévention nutritionnelle, mais également la gestion du budget alloué à la consommation alimentaire, ainsi que le signal renvoyé par l'individu à la société en adoptant un mode alimentaire particulier. Malgré tout, les auteurs relèvent que cette diversité de thématiques portant sur l'alimentation ne remet pas en cause le fait central des différences sociales significatives en matière des habitudes de consommation alimentaire chez les ménages et les individus. [...]
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