En effet, l'étude de Weber sur ce qu'il appelle le processus de rationalisation de l'Occident moderne - dont l'apparition de l'Etat moderne est une illustration ? trouve un écho dans ces deux discours.
Le savant comme le politique sont de fait soumis à cette rationalisation, ce « progrès », qui amène à un désenchantement du monde. Le métier pour Weber est alors une vocation à entendre comme passion, et seule cette passion leur permet de surmonter le désenchantement du monde.
On cherchera alors tout d'abord à interroger, à la lecture de l'ouvrage, le métier de savant et son utilité, dans un monde de plus en plus « désenchanté », puis à analyser comment Weber à travers la définition de l'Etat moderne, décrit le métier d'homme politique, et justifie sa théorie de la rationalisation du monde (...)
[...] Or, pour Max Weber, l'université allemande tend à se rapprocher du modèle américain et donc à ressembler à une organisation bureaucratique de type moderne. Le système de l'université dans son ensemble ressemble de plus en plus au système d'une entreprise. C'est-à-dire que les chercheurs sont employés par l'Etat en fonction des besoins en personnels et plus en fonction de leur savoir. Il développe ensuite un second aspect : l'importance du hasard dans les carrières universitaires. Ce n'est pas tant le mérite qui permet d'obtenir un poste que les aléas de la nomination. [...]
[...] C'est ensemble qu'elle constitue l'homme authentique, celui qui peut avoir la vocation pour la politique En conclusion, ces deux discours sont aujourd'hui essentiels en sociologie. L'influence des théories de Weber est majeure, et cet ouvrage participe de la fascination que Weber exerce. Il nous apporte des concepts majeurs. Concept méthodologique tout d'abord, essentiel en Science sociale, qui fait toujours en débat aujourd'hui : la neutralité axiologique. Concept théorique ensuite : les traits caractéristiques de l'Etat moderne par une réflexion sur la domination et la bureaucratie. [...]
[...] - La distance à l'égard des choses et des hommes qui permet au chef de politique d'avoir une vision de son état, qui rompt avec le sens commun. A la différence du Savant, Weber nous montre qu'un chef d'état ne doit pas être vaniteux, dans le sens qu'il ne doit pas occuper le devant de la scène journalistique. Car la vanité ne perturbe pas l'activité scientifique alors qu'elle empêche le pouvoir Selon Max Weber il existe deux sortes d'éthique. L'éthique de la conviction, illustrée ici par les figures du syndicaliste et du pacifiste inconditionnel qui agissent selon l'idéologie qui les habitent sans penser aux résultats que cela peut entraîner. [...]
[...] Le savant comme le politique sont de fait soumis à cette rationalisation, ce progrès qui amène à un désenchantement du monde. Le métier pour Weber est alors une vocation à entendre comme passion, et seule cette passion leur permet de surmonter le désenchantement du monde. On cherchera alors tout d'abord à interroger, à la lecture de l'ouvrage, le métier de savant et son utilité, dans un monde de plus en plus désenchanté puis à analyser comment Weber à travers la définition de l'Etat moderne, décrit le métier d'homme politique, et justifie sa théorie de la rationalisation du monde. I . [...]
[...] Weber expose alors sa vision sur le rôle du savant dans ce contexte nouveau de spécialisation et de rationalisation. Le savant doit s'efforcer d'être toujours guidé pat une méthode scientifique la plus objective possible : un enseignant authentique se gardera d'imposer à son auditeur une quelconque prise de position du haut de se chaire, que ce soit expressément ou par suggestion En fait, Weber explique que malgré son caractère inachevé par essence, et bien qu'elle contribue à "désenchanter le monde", la science a un sens pour elle-même et qu'elle doit être préservée de toute position politique ou religieuse. [...]
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