La politique de lutte contre les violences faites aux femmes a été décrétée «grande cause nationale» pour l'année 2010. Avec notamment, l'adoption de la loi du 9 juillet 2010.
Ces violences, qui prennent diverses formes, ne sont pas toujours faciles à dire pour les victimes. Les démarches pour en sortir peuvent paraître compliquées. L'assistant de service social peut être présent pour écouter la souffrance de ces femmes et les aider à se protéger.
Face aux violences faites au femmes, quel accompagnement peut proposer l'assistant de service social aux vues de ses missions, du cadre législatif et en lien avec la loi du 9 juillet 2010 ?
[...] Dans une première partie, nous verrons ce qu'on appelle les violences faites aux femmes et quelles sont les politiques mises en œuvre. Dans une seconde partie, nous regarderons quel accompagnement peut proposer l'assistant de service social. Les violences faites aux femmes et la réponse politique Constats et définitions La violence est une des réponses possibles d'un individu à quelqu'un ou à quelque chose qui lui fait barrage. La violence conjugale est une des violences faites aux femmes et est un processus où le conjoint a des comportements agressifs et violents à l'encontre de l'autre. [...]
[...] Ceci permet à l'assistant de service social de pouvoir établir une relation d'aide durable où il est possible de travailler en profondeur. Dans l'accompagnement de la victime et par cette nouvelle loi, l'assistant de service social paraît avoir plus d'amplitude pour agir, car la loi essaie de prendre en compte la globalité de la situation. L'intervention de l'assistant de service social est, semble-t-il, améliorée par de nouveaux outils qui sont à sa disposition. Conclusion Les violences faites aux femmes ont diverses formes et restent taboues. [...]
[...] La question du logement est souvent centrale dans ces accompagnements : faut-il rester au domicile ou trouver un hébergement. Dans tout les cas, la notion d'urgence est à mesurer. Ceci pour savoir s'il est nécessaire d'agir immédiatement ou s'il est préférable de préparer avec la victime la séparation de son conjoint. Nous pouvons remarquer que, malgré sa place d'interlocuteur privilégié, l'assistant de service social peut parfois ne pas être assez formé et ainsi être en difficulté dans l'accompagnement. En effet, des situations peuvent dérouter : le déni de la victime, la violence en elle-même, le conjoint etc. [...]
[...] L'ordonnance est délivrée en urgence et a une durée de quatre mois maximum. La victime saisi le juge par une requête. Cette demande d'ordonnance de protection débouche sur une audience où les parties sont convoqués et sur une décision du juge. L'ordonnance de protection a divers effets : Pour les victimes étrangères en situation régulière ou non, une prolongation ou une délivrance d'un titre de séjour est faite. De plus, elles peuvent bénéficier de l'aide juridictionnelle. Le conjoint peut être expulsé car les garanties habituelles contre l'expulsion ne sont pas applicables. [...]
[...] Tout d'abord, l'ordonnance de protection permet de prendre en compte la notion d'urgence. Au travers des différentes mesures, la victime peut être mise à l'abri de l'auteur des violences rapidement. L'assistant de service social peut donc agir, dans le cadre de l'accompagnement de la victime, en urgence. La demande d'ordonnance de protection est indépendante de tout dépôt de plainte. Ceci peut inciter la femme à se protéger. Car très souvent, porter plainte, rebute les victimes qui ont peur des conséquences et peuvent être toujours attachées à leur conjoint. [...]
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