violences conjugales, AI, STSS, Activité interdisciplinaire
Dossier sur les violences conjugales (hommes femmes)
16 pages
8parties + intro + conclusion
note obtenue : 16/20
Intro :
"La violence est un moyen de contrôler et de dominer une situation par la force ou la menace, en portant atteinte à l'intégrité des personnes. Les formes de violences individuelles ou collectives sont diverses. Elles peuvent varier en degré et en intensité, jusqu'à l'anéantissement physique ou psychologique des personnes. La torture, le crime, le viol en sont des formes extrêmes."
[...] Le plus souvent, on cherche à minimiser le phénomène. C'est aussi une question financière car le budget de l'Etat va aux associations féministes. Les facteurs Les facteurs sont nombreux et diverses mais il est important de souligner que dans 50% des cas d'homme battus et surtout décédés sous les coups de leur conjointe la première raison est que celle-ci était battues auparavant. Le second facteur est la jalousie tant aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Les facteurs de risques Certes, l'homme violent "est simplement un homme qui veut que ses proches se conforment et obéissent à ses désirs" (Welzer-Lang, 1992) et peut appartenir à toutes les classes sociales. [...]
[...] Par exemple, dans une excellente mise au point de Claudine Perez-Diaz, chargée de recherche au CNRS-CESAMES (Centre de Recherche psychotropes, santé mentale, société), sur "Alcool et délinquance, état des lieux" datant de décembre 2000, les violences conjugales ne sont pas individualisées en tant que telles dans la liste des actes délictuels commis sous l'influence d'une alcoolisation chronique ou aigüe, alors que les mauvais traitements à enfants et les viols le sont. Elle cite quelques auteurs dont Murdoch et coll. (1990) pour lesquels "la violence conjugale serait spécifiquement liée à l'alcool indépendamment d'autres problèmes du couple. Une vive discussion, générée par la victime ou l'agresseur, précède généralement l'acte violent qui est souvent précipité par l'intoxiqué". [...]
[...] La violence n'a pas de sexe. Bien sûr, un poing d'homme fera plus de dégâts mais dans des cas, les femmes utilisent des objets, qui compensent leur faiblesse relative. La violence des femmes est impensable pour beaucoup de gens, donc on croit qu'elle n'existe pas. D'autant que les hommes battus, bien évidemment, ne vont pas dénoncer. Des hommes pour qui la situation est peut-être encore plus dure à vivre que pour les femmes. L'identité masculine de ces hommes est niée. [...]
[...] Les plus jeunes sont les plus touchées (15,3 - 166 femmes en 2007 - ces violences conjugales relèvent de toutes les classes sociales. Les agricultrices sont les moins atteintes les étudiantes (12,4 et les foyers vivant des allocations chômage ou RMI (13,7 les plus affectés. - les agressions physiques ou sexuelles sont rares en dehors du milieu familial ou de la sphère privée (respectivement 1,7 et 1,9 Entre 2006 et 2007, le nombre de femmes battues a augmenté de 14% pour atteindre le chiffre impressionnant de plus d'une femme sur 10. [...]
[...] La difficulté à repérer les violences psychologiques vient du fait que ses limites sont difficiles à percevoir. La violence des femmes, tout comme celle des hommes est un outil de domination. Les premières attaques verbales sont subtiles et difficiles à repérer. Elles augmentent graduellement jusqu'à ce que la victime les considère comme normales. Il existe plusieurs sortes de violences psychologiques : - L'isolement : Pour que la violence puisse se perpétuer, il faut isoler progressivement la victime de sa famille, des ses amis, l'empêcher de travailler, d'avoir une vie sociale. [...]
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