Au début des années 180, la France à vu naître les premières grandes émeutes urbaines à travers les incendies de véhicules et des batailles rangées entre jeunes adolescents de banlieue et force de l'ordre. Aujourd'hui celle ci sont de plus en plus rares et ont laissé place à une délinquance quotidienne sournoise et violente dont les auteurs sont de plus en plus jeune.
[...] départementales (depuis 1997) ou locales (depuis 1991), ces unités travaillent jour et la nuit. En janvier 1997, il existait en France 299 BAC locales et 7 départementale. Elles agissent soit sur initiative personnelle (flagrant délit), soit en l'appui d'autres unités avec un double rôle : mission de reconnaissance des terrains et, lors d'émeutes, interpellation immédiate des meneurs après identification. Les brigades régionales d'enquête et de coordination (BREC) - de Versailles et de Lille, crées respectivement en 1991 et 1993 - sont chargées de traquer les délinquants dans les banlieues de ressort territorial du SRPJ. [...]
[...] Des décisions importantes sont prises : déconcentration des crédits budgétaires, mesures en faveur des jeunes, création de sous-préfet à la ville. La politique de la ville propose alors une méthodologie impliquant des différents ministères. Le traitement des problèmes repose sur un travail de partenariat et sur les actions de discrimination positive en faveur des ONU urbaines et plus en difficulté. Les quartiers difficiles sont classés, par ordre croissant, selon la nomenclature suivante : zone contrats de ville, zone urbaine sensible, zone de redynamisation urbaine et zone franche urbaine. [...]
[...] Institutionnalisée en 1991, une section villes et banlieues est désormais intégrée à la direction centrale des renseignements généraux. Elle doit informer le ministre de l'intérieur de l'évolution du phénomène et a pour vocation d'animer les services extérieurs de l'état. Cette section, traitant l'information au quotidien, propose une analyse pour permettre la mise en place de politique de sécurité en adéquation avec les situations locales. Elle assure un suivi en profondeur des évolutions dans les quartiers, afin d'évaluer la nature et l'importance des risques et d'anticiper ainsi les crises. [...]
[...] L'indifférence parentale, l'insécurité des quartiers, la faiblesse du revenu familial, le faible niveau d'instruction des parents et les troubles psychiatriques entretenaient un rapport étroit avec le temps passé devant la télévision à l'âge moyen de 14 ans et avec un comportement agressif rapporte à l'âge moyen de 16-22 ans. À l'âge moyen de 14 ans, les critères d'âges s'associant aux manifestations agressives mais non au comportement télévisuel faussait fortement les résultats de l'enquête. L'enquête établit un lien tangible entre le comportement télévisuel au début de l'adolescence et l'apparition d'actes agressifs, plus tard à l'encontre d'autres personnes. Les résultats indiquent que les adolescents et les jeunes adultes qui passent de longues heures devant la télévision sont plus susceptibles de commettre des actes agressifs à l'encontre d'une tierce personne. [...]
[...] Celle-ci constitue alors une réponse visible et locale à la demande sécuritaire. Selon les options politiques des municipalités et le but recherché, l'émission de la police municipale divergent. Seule Nicole Chambron, directrice du centre européen de recherche de formation, défini trois fonctions dominantes de la police municipale qui sont apparues ces dix dernières années : premièrement une fonction de liens sociaux qui visent essentiellement la protection des personnes et la lutte contre la délinquance. C'est une vision purement sécuritaire du rôle de la police municipale ; deuxièmement une fonction sociale qui tend à éviter les explosions de violence et l'exaspération de la population. [...]
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