Dans les sociétés contemporaines globalisées, la violence politique est devenu un des objets centraux des études de science politique. Elle s'observe à différentes échelles de pouvoir, chez différents acteurs d'une société et aux niveaux nationaux et internationaux. Mais on ne peut étudier un fait d'ordre politique sans définir clairement les contours et savoir à quoi l'on s'attache, de peur d'associer une signification politique à des faits, des événements qui n'en ont pas. Le dictionnaire de Sciences Politiques de David Alcaud définit la violence politique à l'aide des trois critères fondamentaux.
-la cible de la violence doit être politique, il peut s'agit d'un acteur décisionnaire, d'une institution étatique.
- Le motif de la violence doit se comprendre comme politique, c'est-à-dire qu'il cherche à instaurer, par la force du débat public qu'il provoque, une modification d'une architecture institutionnelle, peser sur des choix administratifs.
- La labellisation du coup de force doit se faire en termes politiques, ce qui donne lieu à un combat d'interprétation entre divers agents, observateurs, analyses et acteurs de la vie politique (interprétation du moyen d'action par exemple, quelle signification lui accorder…par exemple si l'on prend la dimension politique de la violence des banlieues, les analystes se sont demandés quel sens accorder à l'incendie des écoles, des mairies. S'agissait-il d'une véritable rébellion contre l'Etat français et son administration, ou une façon d'exprimer l'échec scolaire et la frustration que vivaient nombre de ces jeunes adolescents ?
[...] La violence comme instrument de domination Dans les sociétés contemporaines globalisées, la violence politique est devenu un des objets centraux des études de science politique. Elle s'observe à différentes échelles de pouvoir, chez différents acteurs d'une société et aux niveaux nationaux et internationaux. Mais on ne peut étudier un fait d'ordre politique sans définir clairement les contours et savoir à quoi l'on s'attache, de peur d'associer une signification politique à des faits, des événements qui n'en ont pas. Le dictionnaire de Sciences Politiques de David Alcaud définit la violence politique à l'aide des trois critères fondamentaux. [...]
[...] Le caractère non mesurable de la victime pose aussi le problème de la victimisation. Peut-on se demander à partir de quand, le statut de victime, ne devient pas l'élément d'uns stratégie destinée à obtenir plus d'avantages. Un autre problème est la victimisation de la victime, c'est-à-dire on se demande à partir de quand la victimisation devient l'élément d'une stratégie destinée à obtenir plus d'avantages, ou d'asseoir de manière plus retentissante les revendications. A ce titre, Philippe Braud mentionne le débat qui eu lieu quant aux réparations des victimes de l'holocauste, certains analystes ayant désigné l' industrie de l'Holocauste les pressions systématiques sur des banques ou autres institutions. [...]
[...] Braud prend l'exemple la résistance armée ou les kamikazes qui s'appuient sur un sacrifice de soi. - D'autres victimes tentent de rééquilibrer la situation, réaffirmer leur dignité en mobilisant des ressources politiques, utiliser un recours en justice pour obtenir des dédommagements, des réparations pour la souffrance endurée. Cependant, l'aboutissement de telles démarches et l'acquisition d'un statut politique, nécessitent un travail d'analyse, d'interprétation, d'exposition avec des contacts comme des journalistes ou des lobbyings. La mobilisation des ressources est conséquente, et demande souvent des années jusqu'à ce que le groupe parvienne à acquérir un statut politique reconnu de victime pour telle violence, exercée par tel groupe ou individus, et à quel moment de l'histoire. [...]
[...] A ce moment précis de l'histoire, la violence symbolique est visible. En effet, une nouvelle législation se met en place, par exemple le Statut des Juifs d'octobre 1940. Mais elle se manifeste par une violence physique, car on assiste à la répression, aux persécutions et aux déportations (Rafle du Vel d'Hiv B. L'affirmation de la supériorité s'inscrit dans un rapport de concurrence Le premier aspect de la dépréciation identitaire consiste à rabaisser publiquement, ouvertement l'identité d'un groupe. Mais le deuxième aspect, bien que portant lui aussi sur l'attribut identitaire, consiste quant à lui à affirmer la supériorité d'un groupe sur un autre, de rehausser une ou des caractéristiques d'un groupe, dans le but d'inférioriser l'autre. [...]
[...] Le désajustement des références Le système de références peut aussi être perturbé, non pas par un système concurrent, mais par des facteurs externes, exogènes, qui sont aussi à l'origine d'un processus de déstabilisation et de doute pour les individus. Un tel ébranlement des normes morales, que Braud nomme système d'intelligibilité constitue aussi une violence et affaiblit le sentiment de sécurité, de repères fiables et constants dans le temps. La déstabilisation, tout comme le sentiment d'infériorité revêt plusieurs formes. La forme la plus répandue et la plus analysée est d'ordre économique. [...]
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