TPE consacré aux violences conjugales en France.
[...] Ce type de violence est le plus difficile à exprimer pour les femmes car pour cela elles doivent lever à la fois le tabou des violences et celui de la sexualité Les violences économiques Contrôle de l'argent, exigence d'explications pour la moindre dépense, pas de libre disposition de son salaire La violence économique peut prendre différentes formes : empêcher l'autre de travailler, opérer un contrôle strict de ses dépenses, le déposséder de ses revenus. Les femmes soumises à ce type de violence ne disposent pas librement d'argent au sein du ménage. Leur conjoint est le seul décideur en matière d'argent et de choix professionnel. B. L'ampleur du phénomène Parce que la violence conjugale s'exerce dans un cadre privé, elle peut être tue, caché et reste souvent méconnue. [...]
[...] Que ce thème soit sur le devant de la scène depuis les années 70 s'inscrit dans la dynamique moderne qui rend publiques les affaires privées De plus, le développement de politiques publiques facilitant la dénonciation de la violence domestique (multiplication des lieux d'information, d'écoute, humanisation de l'accueil policier ) et l'action des associations d'aide aux victimes ont grandement contribué à lever le tabou. Aujourd'hui, l'égalité règne dans les ménages et donc en droit aussi. Le changement du droit La loi rentre dans la famille Longtemps, l'homme chef de famille a représenté l'autorité au sein de la famille. La loi commune s'arrêtait aux portes du foyer. [...]
[...] Type de violences 1. Les violences psychologiques et verbales Insulter, mépriser, critiquer de manière permanente, menacer, exercer un chantage, humilier, contrôler l'emploi du temps La violence verbale et psychologique est une atteinte à l'intégrité psychique de l'autre. Elle joue principalement sur la peur et la dégradation de l'image de soi. D'une part, les hommes violents instaurent un climat de tension et de peur par des cris, des ordres, des menaces. D'autre part, ils s'attaquent à l'identité de leur partenaire en critiquant ce qu'elle est, ce qu'elle fait et ce qu'elle pense. [...]
[...] Néanmoins, comme étant punies par la loi, elles participent à l'affaiblissement de l'image masculine. A l'exemple de certains de nos voisins européens, comme l'Espagne, une loi cadre ne pourrait-elle pas faire évoluer ce constat dans un sens plus positif ? [...]
[...] En l'état actuel du droit, la loi française reconnaît les violences faites aux femmes. De ce fait, ce que nous condamnons aujourd'hui comme un délit, était autrefois un droit communément admis. Ainsi, de nos jours, une femme a le pouvoir de faire mettre son mari en prison tandis qu'autrefois elle n'était même pas prise en compte par la société, elle n'avait pour seul droit que celui de se soumettre. De plus, elle a le droit de divorcer de son mari, si elle le souhaite, et peut même obtenir la garde des enfants et priver ainsi le père de les voir, chose qui était inenvisageable des années plus tôt. [...]
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