"Chinatown" décrit une enclave urbaine comprenant des résidents chinois ou ayant une ascendance chinoise, ou plus généralement d'Extrême-Orient, comme des Vietnamiens, des Coréens, des Laotiens ou des Thaïlandais.
Il existe des Chinatown en Europe (Paris et Londres) et en Amérique du Nord (New-York, entre 150 000 et 300 000 Chinois). Ils désignent généralement le centre historique où se sont concentrés les premiers arrivants.
Quelle est l'origine de ces "villes dans la ville" ? Quel est le reflet que nous renvoient ces communautés qui se sont implantées dans plusieurs villes du monde ? Ont-elles une influence positive ou négative sur leur environnement ? Et comment ce dernier influe-t-il sur elles ?
Bien des questions se posent dès qu'il s'agit de l'immigration chinoise. Nous avons choisi de traiter les "quartiers chinois" de New York, Paris et Londres.
En effet, ces villes sont habitées par des personnes de même origine, mais qui pourtant s'expriment de façon différente.
[...] Impuissant face à cette catastrophe, le Chinatown new-yorkais se voit accordée des prêts. Cependant, les habitants et commerces n'ont bénéficié que de prêts à court terme. Par ailleurs, cette indifférence s'exprime aussi du côté de la communauté chinoise. En effet, nombre d'entre eux vivent depuis longtemps sur le sol américain, mais ne parlent toujours pas anglais, à l'exemple de Xiu Ying Ye Lee (qui y travaille depuis plus de 30 ans) qui confie au magazine Géo : Nous, on mange, on vit et on travaille à Chinatown. [...]
[...] II- Histoire de l'immigration asiatique dans ces pays Angleterre La première vague asiatique à Londres est issue d'un événement historique majeur. Au dix-huitième siècle, la Compagnie des Indes (The East India Company) emploie des milliers de marins chinois vivant en Chine, mais un petit nombre d'entre eux choisit de s'installer dans les docks de Limehouse, à Londres. La seconde vague se réalise à partir de 1942 lorsque l'Angleterre prend d'assaut la ville de Hong Kong. De nombreux Chinois émigrent alors vers Londres. [...]
[...] D'ailleurs, ce phénomène se confirme à travers une architecture qui se fond dans le décor parisien, oubliant les tons chaleureux des constructions et ornements traditionnels. Conclusion De nombreuses communautés forment aujourd'hui leur propre ville dans la ville. Les Afro-Américains qui ont fondé Harlem, ou encore la communauté juive qui est un symbole à Brooklyn participent à la richesse des Etats- Unis . et pourtant, ces secondes villes ne sont jamais véritablement intégrées. La multiplicité des Chinatowns à travers le monde et à travers le temps, engendrée par la diaspora chinoise, rend cet exemple particulièrement intéressant parmi tant d'autres. [...]
[...] Or, depuis l'ouverture et la libéralisation économique récente de la Chine populaire, de nouveaux migrants arrivent encore en France ; leur terre d'accueil privilégiée en Europe. On dénombre en 2006 entre et Chinois. La différence entre ces deux données correspond à l'estimation du nombre de clandestins. États-Unis Chinatown est l'un des plus vieux quartiers de New York sur l'île de Manhattan. Les premiers Chinois ont foulé le sol américain aux environs de 1800. Ils quittèrent la Chine pour des raisons économiques (pauvreté). [...]
[...] Chaque pays possède une culture et une façon de vivre qui lui est propre. Chaque émigrant fait le choix de transmettre cette culture ou de la garder pour lui et ses proches. Or, la constitution même des Chinatowns relève de l'envie même de rester en communauté. Aujourd'hui, il existe cependant un relais non-négligeable entre les concepts de microcosme culturel ou de ghettoïsation ; il s'agit des enfants et étudiants chinois actuels. Brillants à l'école et plus intégrés à la société, ce sont eux qui détermineront l'avenir de ces villes dans les villes. [...]
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