Vêtements, Grèce antique, codes sociaux, codes culturels, codes moraux, société grecque, homme grec, femme grecque, vêtement contemporain, style vestimentaire, antiquité, Florence Gherchanoc, Marcel Mauss
Au XIXe siècle, l'anthropologue Marcel Mauss répartit l'espèce humaine en deux grandes catégories s'appuyant sur le style vestimentaire. Il distingue l'humanité drapée, celle qui appartient tout d'abord aux civilisations des pays chauds et l'humanité cousue dominante dans les régions froides. Pendant l'Antiquité, la Grèce au sens strict du terme, n'existe pas ou du moins c'est un terme inadéquat. Le monde grec se situe à la base sur les côtes de la mer Égée puis sur le pourtour méditerranéen, au sud de l'Italie, de la Sicile et au sud de la Gaule. Les cités à la base autour de la mer Égée vont ensuite créer des colonies autour de la mer Méditerranée et de la mer Noire, au sud de l'Europe et en Afrique du Nord notamment.
[...] Les jeunes filles en âge d'être mariées sont exhibées dans la cité dans des vêtements bariolés, des tuniques fines particulières. Ce sont les pères qui les offrent au regard des prétendants, une certaine promesse de prospérité de la cité lorsqu'un mariage s'arrange à la suite de ce défilé. En vertu de la norme, une femme endeuillée doit revêtir de longs peploi foncés et nuire à la beauté de leurs corps en se lacérant le visage ou en se coupant les cheveux par exemple. [...]
[...] Cependant, nous ne sommes pas condamnés par nos vêtements, notre statut social peut changer en parallèle de nos vêtements contrairement au monde grec. Conclusion Finalement, le vêtement grec donne une indication sur la classe sociale, le statut des individus pendant l'Antiquité. Pour la femme grecque, les vêtements contribuent même à intensifier sa beauté à condition d'être bien utilisés. Ils se conforment à un comportement que l'on attend d'elles en fonction de leur âge et leur statut et classes sociales, mais aussi des occasions donc. [...]
[...] Il agit comme une information et celui-ci s'ajuste aux rôles que l'on attend du porteur. Le vêtement va définir l'individu toute sa vie puisque l'ascension sociale n'existe pas dans le monde grec. Il illustre aussi un certain ordre politique au sein des cités puisque Xénophon, par exemple, écrit : « Pour ce qui concerne l'habillement, le peuple ne se distingue pas des esclaves et des métèques et son apparence extérieure n'est pas meilleure. » Celui-ci se plaint du dérèglement vestimentaire et y voit une manifestation du désordre politique de la cité d'Athènes. [...]
[...] Les tissus les moins chers et couramment utilisés sont de la laine grossière et du lin, tissé après l'avoir imbibé d'huile. Aspect quantitatif Aussi, plus le Grec porte de tissu, plus celui-ci paraît riche. Pour donner aussi un effet de plénitude et donc de richesse, il peut également nouer une ceinture autour de sa taille permettant de former un tissu bouffant sur le ventre : le koplos. La couleur L'utilisation de colorants est une pratique courante. Les plus communs colorants portés sont le vert, le marron, le gris et le jaune. [...]
[...] « Il y a donc coïncidence entre la femme et son costume, qui peut caractériser dans un même mouvement sa beauté et son comportement ou bien signaler et signifier ses défauts » écrit Florence Gherchanoc. Le vêtement contemporain Aujourd'hui, sur les réseaux sociaux notamment, les critiques portant sur les vêtements féminins sont vives et contradictoires. Une jupe trop courte suscite la critique et est considérée comme une provocation. La femme apparaît ici comme objet de désir et l'homme y voit une invitation à la relation charnelle. Au contraire, la jupe trop longue donne une impression de pudeur et de timidité, elle n'appelle pas à la séduction, mais renvoie l'idée de pudeur excessive. [...]
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