Avant de commencer notre TPE nous avons choisi d'évoquer l'époque contemporaine car elle regroupe principalement les causes de notre recherche sur l'uniformisation du prêt-à-porter féminin. L'époque contemporaine couvre le XIXe siècle, le XXe siècle et le début du XXIe siècle.
Le vêtement, lui, est apparu pour des raisons fonctionnelles : se protéger des intempéries et protéger son corps du regard des autres. Puis au fur et à mesure, il a été étoffé, décoré, et accompagné d'accessoires.
La notion de mode dépasse la nécessité de se vêtir et le phénomène de la mode a longtemps été le privilège de l'aristocratie et des classes aisées, imitant les modes de la Cour avant de se populariser et de devenir un phénomène de masses. On peut commencer à parler d'histoire de la mode et l'analyser à partir du XIXe siècle avec le créateur Charles Frédéric Worth (couturier français d'origine britannique) qui eut le premier l'idée vers 1858 de faire défiler ses modèles sur de vraies femmes (alors appelées sosies) dans des salons où les clientes venaient choisir.
C'est en 1949, en France que l'expression "prêt-à-porter" apparaît.
[...] Cette situation est uniquement présente dans les classes aisées. Puisqu'en effet, les classes les moins favorisées ne peuvent pas choisir d'abord la marque puis le prix. Contrairement aux classes supérieures qui regardent généralement la marque (leur marque favorite), puis le prix. Chez les femmes appartenant à une classe sociale aisée, on remarque que la marque l'emporte sur le produit. On achète ce pull parce que c'est un La city par exemple. Ainsi des femmes considèrent que les marques sont un véritable repère. [...]
[...] Elles sont donc plus libres, et choisissent elles-mêmes ce qu'elles désirent porter. Grâce au marché du travail s'ouvrant à elles, les femmes délaissent progressivement la robe pour le pantalon. Dans les années 70, c'est le début de la personnalisation vestimentaire qui coïncide avec la période où chacun commence à devenir responsable de sa vie. La nouveauté consiste à adopter des styles vestimentaires de différents peuples du monde et de les mélanger. Ces nouveaux styles vestimentaires se retrouvent un peu partout afin de créer une uniformisation. [...]
[...] En effet, les marques de prêt-à-porter féminin consacrent en moyenne de leur chiffre d'affaires à la publicité. Le chiffre d'affaires est le résultat du bénéfice, c'est à dire : bénéfice = recette coût = CA Mango est apparu en 1994 sur le marché français. Elle consacre plus de 2 milliards d'euros pour son budget publicitaire européen afin de renforcer l'image unique qu'elle souhaite diffuser. Ainsi, Mango s'inscrit comme la marque ultra féminine pour la femme urbaine Mango habille la femme de 18 à 40 ans avec quatre gammes distinctes : Sportswear (correspond à une ligne vestimentaire sportive), Casual (signifie une tenue décontractée), Ville (tout simplement une tenue de tous les jours) et Night (qui est destiné à une tenue de soirée). [...]
[...] Les médias conduisent à une uniformisation du prêt-à-porter féminin En effet, les médias jouent un rôle important dans notre façon de percevoir le monde qui nous entoure. Et, si nous ne sommes pas complétement démunis et passifs face aux images que nous transmettent les médias, nous ne pouvons pas nier qu'ils influencent certains de nos comportements. Un message constamment diffusé peut avoir des répercussions sur la représentation que nous avons des autres ou de nous-mêmes. La femme et la publicité Les femmes occupent un rôle central dans la publicité et le plus souvent à leurs dépens. [...]
[...] Dès lors, la tendance était lancée. Au XIX° siècle, le corset permettait de maintenir le dos très droit, d'aplanir la poitrine et de mettre en valeur la rondeur du ventre. Vers la fin de la période romantique (en 1820), la nouvelle mode exige une taille de "guêpe". L'idéal féminin étalé dans les médias est celui d'une silhouette dont la maigreur ne frappe même plus. En effet, l'anorexie touche des femmes. Les mannequins très minces, maigres, représentent LE modèle parfait à atteindre pour des millions de femmes, les anorexiques et les autres. [...]
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