Le travail est une notion très ancienne, perçu dans l'antiquité comme une souffrance, car assujettissant l'homme, il était ainsi réservé aux esclaves.
De nos jours on travaille, on échange notre force de travail contre une rémunération mais il convient d'appréhender le travail dans un rôle autrement important c'est-à-dire en temps que facteur de socialisation.
Le thème Le travail et les jeunes est très vaste et il y aurait d'innombrables possibilités de l'aborder en se concentrant sur différents sujets.
Nous avons donc privilégié deux pistes d'études nous paraissant faire corps avec le thème. En effet quelles sont aujourd'hui les différentes phases que connaît le jeune avant d'arriver à un emploi stable : Les études et l'insertion dans le monde du travail. Or il apparaît dans notre société que les jeunes éprouvent de plus en plus de difficultés à en faire un enchaînement cohérent.
Que penser de l'allongement des études alors que persiste le problème du manque d'expérience souhaitée par les entreprises ? Que penser de l'augmentation du nombre d'emplois précaires ? Ou encore quel crédit accorder au projet de réforme de l'université ? La problématique se pose alors :
Comment concilier expérience et études afin de mieux s'intégrer dans le monde du travail ?
Nous étudierons dans un premier temps ce qui précède l'entrée dans le monde du travail c'est-à-dire les études, ensuite dans une deuxième partie l'insertion des jeunes dans le monde du travail puis nous réfléchirons enfin à quelques solutions et pistes de réflexion qui permettraient d'améliorer ce système afin de répondre au problème.
[...] Car on l'a vu précédemment, les jeunes diplômés sortant de leurs études universitaires sont très peu préparés au monde du travail et donc ont beaucoup de mal à obtenir leur premier emploi, c'est pour cela que l'état doit continuer travailler en ce sens. Le CNE (Contrat Nouvelle Embauche), pourtant avec les mêmes bases que le CPE mais pour les plus de 25 ans, comptabilise aujourd'hui plus d'un demi million de contrats, en constante augmentation. Les chiffres parlent d'eux même et démontrent que l'idée n'est pas mauvaise. C'est pour cela que la nécessité de repenser un contrat pour les jeunes devient urgente, car indispensable pour baisser leur taux de chômage. [...]
[...] Le mauvais accompagnement des jeunes lors du choix de leurs études débouche donc soit sur une absence de diplômes à l'issue de celles-ci, soit sur la possession de diplômes non-adaptés à la demande du monde du travail. Le problème qui se pose donc est celui du déclassement. Les jeunes sont ainsi parfois obligés d'accepter des emplois faiblement qualifiés ou faiblement rémunérés au regard de leur diplôme pour ne pas être au chômage. En effet, de récentes études d'Eurostat montrent que même trois ans après la fin de leurs études à 28% des jeunes occupent un emploi salarié pour lequel ils possèdent un niveau de formation supérieur à celui normalement requis pour cet emploi. [...]
[...] C'est dans ce sens que doit essayer de travailler le gouvernement. En effet, si les entreprises voient diminuer leurs charges fiscales sur le salaire d'un jeune employé, ou bien une compensation déductible des impôts, cela deviendrait un facteur à prendre en compte durant le processus décisionnel de l'employeur. Cela pourrait être une piste pour relancer l'emploi chez les jeunes (taux de chômage de 22% chez les jeunes de 16 à 25 ans). Du fait d'avantages fiscaux intéressants, le coût occasionné par l'embauche d'un jeune diplômé sera donc compensé. [...]
[...] Il apparaît comme nécessaire que les formations proposées aux jeunes qu'elle soit post-bac ou post-collège), soient en parfaite adéquation avec ce que le monde du travail recherche. En effet, on remarque de grandes disparités entre les possibilités d'études offertes et leurs réels débouchés sur le monde du travail. Alors, quelles réponses apporter a ce problème ? Pour commencer, comme nous l'avons vu précédemment, un rapprochement entre les universités et les entreprises est inévitable. Les universités doivent proposer des cursus qui permettront au mieux aux étudiants de trouver un emploi. [...]
[...] Les débuts de carrière, traditionnellement marqués par une succession de contrats courts, se trouvent encore plus perturbés. Plus d'un quart des jeunes qui étaient actifs en 2003 ont traversé au moins une période sans emploi au cours des quatre trimestres suivants, que ce soit au chômage ou dans l'inactivité, contre pour l'ensemble des actifs. Près d'un jeune actif sur dix n'a pas occupé d'emploi au cours de l'année. Même élevé, un diplôme n'est plus garant d'un emploi à durée indéterminée : parmi les diplômés de niveau bac + 2 qui travaillaient en ont été sans emploi au moins une fois au cours de l'année suivante. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture