Dans une société où plus de 90% des actifs sont des salariés, le travail semble au cœur de l'intégration sociale. Cette dernière est caractérisée par la densité du lien social qui lie les individus ; le lien social est alors tout ce qui lie les individus et leur permet de vivre ensemble autant sur le plan économique que social, politique ou culturel.
[...] C'est d'ailleurs cet ensemble cohérent qui aurait permis au modèle tayloro- fordiste de fonctionner. Les salariés sont donc amenés à travailler ensemble, mais, aussi à s'entraider et à développer des relations de coopération. Ils apprennent alors à se connaître et remarquent leurs modes de vie semblables : mêmes revenus, même niveau de vie, des pratiques culturelles communes. Le travail permet alors de produire des identités collectives et les collègues ne sont plus simplement des partenaires de travail, mais deviennent des amis. [...]
[...] Le travail et l'intégration sociale Dans une Société où plus de 90% des actifs sont des salariés, le travail semble au cœur de l'intégration sociale. Cette dernière est caractérisée par la densité du lien social qui lie les individus ; le lien social est alors tout ce qui lie les individus et leur permet de vivre ensemble autant sur le plan économique que social, politique ou culturel. À l'heure où le travail est remis en cause, il n'en reste pas moins un facteur essentiel de l'intégration sociale de l'individu et constitutif de l'identité de l'individu particulièrement à l'âge adulte. [...]
[...] Même si le nombre de la participation à ces associations baisse avec le temps, il n'en reste pas moins important. Les associations qu'elles soient culturelles, sportives, qu'elles soient en rapport avec le travail comme les syndicats, etc., ne sont pas seulement le reflet de la volonté des individus de pratiquer des loisirs et d'occuper leur temps libre, mais montrent également la volonté de se créer un réseau de sociabilité toujours plus dense ; à travers des intérêts communs, des passions communes, des personnes se regroupent et partagent des identités collectives. [...]
[...] Enfin, le travail est également constitutif de l'identité de soi pour soi et aussi pour les autres (perception des autres). Le processus de socialisation qui consiste à transmettre des normes et des valeurs à un individu par la Société ou par un groupe en vue de l'intégrer à la Société est un processus qui dure toute la vie et qui, à l'âge adulte, se fait essentiellement par le biais du travail. Pour Robert Castel, la zone d'intégration correspond à un emploi stable (CDI) et à un réseau de sociabilité dense ; ainsi, le travail est le seul qui permet la combinaison de ces deux éléments. [...]
[...] Si les relations avec des membres du travail sont importantes, le lien de parenté reste celui auquel on fait le plus appel : la famille remplit en effet le rôle de tisser le lien social. On peut voir l'importance de cette instance lors de situations de fragilités (maladie, vieillesse, chômage). Si l'individu est au chômage, il peut souvent compter sur sa famille qui joue un rôle fondamental pour ne pas porter l'individu jusqu'à l'exclusion ; en effet, elle l'entraide notamment en mobilisant un capital social, des aides financières ou en l'aidant à chercher un logement ou un emploi. La famille, avant le travail, est également au cœur de l'intégration sociale. [...]
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