Emile Durkheim [1858-1917] montre les transformations du lien moral qui relie les membres d'une société sous l'influence de la spécialisation croissante des fonctions économiques et sociales. Le type de conscience et le niveau de la division du travail diffère selon le type de société.
Dans les sociétés traditionnelles,es individus d'un groupe sont semblables, leur similitude constitue les fondements d'une communauté soudée ou tous partagent une même conscience collective [mêmes croyances, valeurs qui n'évoluent pas cours des différentes générations. La diversité des activités de chaque individu ne l'empêche pas de faire comme les autres, ainsi le degré de division du travail est faible ainsi que la différenciation des individus.
[...] Il y a complémentarité des rôles et des statuts. Les activités économiques et sociales se diversifient et de spécialisent : la morale religieuse voit son domaine limite. Le droit est restitutif Les limites de la société moderne et les solutions -Le suicide est un fait social [extérieur a l'individu et s'impose à lui] car son taux est stable d'année en année, mais il est différent selon les pays. Une personne moins intégrée risque de mettre fin à ses jours. Le suicide égoïste est dû à un manque d'intégration, sentiment d'exclusion. [...]
[...] Les différentes sphères de l'intégration sont sociales, professionnelles, familiales. Il évoque la disqualification, car il y a un rapport doublement négatif à l'emploi et au travail et traduit d'un déficit d'intégration sociale et d'un refoulement des individus dans une position politiquement et socialement dévalorisée. Pour Yves Barel, le travail est qualifié d'intégrateur, car il favorise toutes les autres intégrations d'où partent les réseaux d'intégration. L'état providence est censé favoriser l'intégration, mais il entraîne l'individualisme et fragilise les liens sociaux, il ne peut se substituer aux autres formes d'intégration. [...]
[...] -L'anomie est l'état ds lequel il y a carence ou déficience de règles sociales communément acceptées de sorte que les individus ne savent plus comment orienter leur conduite, c'est proche de l'individualisme. Elle se développe dans la vie économique, car l'activité des hommes est déréglée et ils en souffrent : les conflits éclatent et la morale professionnelle n'existe plus. Une restitution des corporations sous une nouvelle forme permettrait de contenir l'égoïsme individuel en instaurant un pouvoir moral, d'augmenter la solidarité commune, d'empêcher la loi du plus de sévir. [...]
[...] Ils effectuent des tâches identiques ou proches au sein d'une société communautaire. La morale découle de la religion qui s'étend sur l'ensemble des règles et croyances et le droit est répressif. Les individus n'ont pas d'occasion d'exercer leur volonté Les sociétés modernes. La hausse de la densité morale [ensemble des interactions entre les individus] et matérielle pousse au développement de la division du travail, car la spécialisation et la différenciation sont des moyens pour réduire la pression concurrentielle en favorisant la coopération entre les individus. [...]
[...] Les théories d'Emile Durkheim PLAN 1. Les Sociétés traditionnelles 2. Les Sociétés modernes 3. Les limites de la société moderne et les solutions 4. Les prolongements contemporains 5. L'individu 6. Exemples des deux solidarités. EMILE DURKHEIM [1858-1917] Il montre les transformations du lien moral qui relie les membres d'une société sous l'influence de la spécialisation croissante des fonctions économiques et sociales. Le type de conscience et le niveau de la division du travail diffèrent selon le type de société Les Sociétés traditionnelles Dans les sociétés traditionnelles, les individus d'un groupe sont semblables, leur similitude constitue les fondements d'une communauté soudée ou tous partagent une même conscience collective [mêmes croyances, valeurs qui n'évoluent pas cours des différentes générations]. [...]
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